(08h35)
J’ai un souvenir vague de ce jeu qui consistait à nommer des trucs qu’on apporte dans ses bagages pour partir en voyage. Pour dire vrai, je ne me souviens pas tant de la dynamique du jeu, mais l’image du jeu m’est revenue quand j’étais face au carrousel des bagages à l’aéroport. Un voyage que je mets dans la catégorie des vacances. Le genre de destination où tout le monde sera regroupé dans la vaste notion du sud!
(07h30)
Dans la force de l’âge, notre vie roule vite. En vieillissant, même si on arrive à rouler moins vite, voilà que, comme un ressort, notre vie se met à se dérouler plus rapidement.
(06h00)
Très contemporain, comme titre de chronique. Quand j’ai commencé à écrire de façon hebdomadaire, en juin 2005, je n’aurais pas titré un texte de cette façon. Pas que l’influence ou les jeux d’influences n’existaient pas, évidemment. C’est que le titre n’était pas donné comme tel.
(08h55)
On l’attendait, le budget. Monsieur Legault était sorti publiquement, une semaine avant, pour dire qu’il serait déficitaire et que c’était en grande partie à cause des contrats de travail qu’il venait de signer avec sa fonction publique.
(08h45)
Un souper entre amis. Il y avait longtemps qu’on ne s’était pas vus! C’est fou comme il faut geler des espaces-temps dans l’agenda pour que quelque chose finisse par survenir! La vitesse n’épargne personne. Qu’on soit ou non sur le marché du travail.
(08h35)
L’égo. Nécessaire égo, dirais-je, si on souhaite se définir comme être humain. L’égo c’est la conscience de ce que nous sommes comme humain. C’est une notion importante pour définir le type d’interaction qu’on aura avec nos pairs, entre autres.
(09h15)
Il y a quelque chose qui tient de la fibre, là-dedans! Une fibre que nous portons tous, je crois. Un bout de fibre réagit à l’idée qu’un superhéros peut régler d’un coup une situation donnée.
(08h20)
Une photo. Toute simple. Lancée comme ça sur un média social. Un groupe qui publie des photos sous le thème affiché de la nostalgie des années 1960 à 1990.
(09h00)
Il fait beau. Première semaine de décembre 2023. La neige est tombée abondamment la veille. Les arbres sont magnifiquement encombrés et endimanchés d’une neige lourde et étincelante, encouragée en ce sens par les rayons insistants du soleil. La lumière est pure, le ciel bleu.
(09h30)
La confiance. Celle qu’on accorde à qui mieux mieux d’une main et qu’on refuse systématiquement de l’autre. Tout cela part d’un exemple somme toute anodin.
(08h30)
La responsabilité de l’autre est facile à identifier. Suffit de lire des commentaires sur les médias sociaux pour s’en convaincre, si ce n’est pas déjà fait.
(07h00)
« Ça va durer le temps d’une chanson, cette affaire-là... »J’ai souvent entendu cette exclamation pour décrire une romance qui n’annonçait rien de stable. De solide.
(06h00)
Cette chronique du Nouvel An 2024 est née le 30 décembre 2023. À deux petits pas de la fin de l’année.Je suis en voiture. Tôt le matin. Je veux mettre la main sur la dernière édition papier de la Tribune. En route, à la radio, les deux premières manchettes d’un bulletin de nouvelles me frappent de plein fouet. Les sujets?
(06h00)
Pour la fête de Noël regroupant les membres du personnel de mon milieu de travail, les gens du comité social ont pensé à une animation, en fin de compte, assez chouette. Il s’agissait pour chacun de nommer un cadeau reçu dans sa jeunesse et qui l’a marqué.
(08h15)
La semaine avant Noël est généralement plus tranquille dans les bureaux. Lentement, on décompresse, on classe les dossiers. Les chantiers de construction réduisent les entraves et ferment des sites.
(08h40)
Je vous disais la semaine dernière que décembre est un mois rétroviseur pour moi. Ce qu’on voit derrière soi est souvent troublant. Mais croire que ça n’influencera pas ce qui se passera devant est naïf.
(07h00)
Je nous regarde aller comme société et un élément ressort : c’est le quotidien qui mène nos vies. Je veux dire complètement. Ça peut sembler un peu simpliste comme affirmation.Pourtant, dans tout le déploiement du calendrier, l’année, les mois et les semaines comptent pour bien peu. Le quotidien retient toute l’attention.
(06h00)
J’ai grandi dans un entre-deux générationnel. Dans le livre des générations, je suis né dans la conclusion des boomers et la préface des X. Je ne suis donc pas un pur. Et ça me plaît bien! La musique habitait et habite toujours mon quotidien.
(10h55)
Il y a toujours, en moi, une sorte de naïveté que je crois saine. Saine au sens où elle me permet, souvent malgré des évidences évidentes (!), de faire confiance.
(09h00)
Certaines chansons restent en tête. Il suffit qu’un air soit minimalement accrocheur et voilà, la semence est faite dans notre mémoire qui emmagasine les paroles aussi.
(06h00)
Le grand écart.Ces simples mots sèment des images par eux-mêmes. On peut y voir la fameuse «split » ou le fait d’écarter les jambes au point de déposer son bassin au sol, position aussi inaccessible pour moi qu’une visite sur la lune par un beau dimanche après-midi.
(06h00)
J’avais 16 ans. C’était il y a.... C’était hier!
Le permis de conduire était un objectif de vie pour moi. Pour le gringalet qui avait peine à cultiver un minimum de confiance en soi, le fait de posséder un permis de conduire allait ouvrir des portes que je croyais fermées.
(06h00)
Des fois (comme vous, j’imagine!), ça déborde dans ma tête. Je ressens comme un vertige. Et j’ai de plus en plus souvent le goût de me soustraire, le temps de quelques heures ou quelques jours, à l’actualité, tant elle est déprimante.
(06h00)
La bête a 40 ans. Plus ou moins. Je ne la crois pas susceptible par rapport à son âge!La bête est un congélateur. De type tombeau, pour reprendre l’image populaire. Le genre de congélateur qui a servi, dans les romans policiers (et parfois dans la vraie vie!) à conserver les restes d’une personne dont l’existence a été interrompue, disons, abruptement!
(10h30)
L’expression est vieille. Plus que neuf vies de chat mises bout à bout. On l’attribue aux violences imposées à un animal lorsqu’il faisait quelque chose de condamnable aux yeux des humains. Comme le banal geste de fouetter un chat...
(08h00)
Des fois, j’imagine des choses. Du genre que je participe à une sorte d’atelier de dessin. L’animateur me lance un défi qu’il me faut rendre sur papier, mais avec pas de mots (!)...« Dessine-moi ta société! »
(14h30)
C’est un automatisme pour moi. Il y a des moments de l’année lors desquels je jette un œil au rétroviseur. Peut-être par nostalgie, peut-être par souci de rétroaction plus ou moins avouée, allez savoir!
(09h20)
Chez-nous. C’est un peu comme au retour de voyage. Même si le séjour avait été espéré et que, somme toute, il a été génial, le retour à la maison est toujours rassurant.
(06h00)
Les vacances sont là pour plusieurs d’entre nous. Un précieux temps d’arrêt dans la succession intensive des semaines de travail. Chacun a sa relation avec les vacances.
(06h00)
Il fait chaud. L’humidité déploie sa moiteur. L’air charrie, en plus, une grande quantité de particules provenant d’un des grands feux de forêt qui embrasent littéralement l’Abitibi.
(08h45)
En ce matin du 25 juin, voilà qu’on ferme les fenêtres. L’humidité de l’air et un rare vent du nord gardent bien basse la fumée des feux qui ravagent l’Abitibi. Une fumée qui charrie des microparticules pouvant être nocives, prévient la Santé publique.
(08h45)
Le vieil adage disait : « un tien vaut mieux que deux, tu l’auras »Je ne sais pas si quelqu’un a rencontré personnellement le fameux « vieil adage », mais si c’est le cas, il doit être mort depuis un bon bout de temps!
(10h20)
Ne vous attendez pas à ce que j’émette une prescription par rapport à ce qui est acceptable ou non via une chronique. Je ne suis pas un médecin spécialisé en rectitude appliquée!
(08h30)
Les moyens de communication n’ont jamais été aussi accessibles dans l’histoire de l’humanité! Dans le creux de notre main, on peut, en temps réel, avoir une conversation avec un proche, même s’il est très loin (!), vidéo incluse.
(08h30)
Les choses changent. Évoluent. Je sais bien.La génération d’aujourd’hui veut toujours faire différemment que celle qui précède. C’est comme ça aujourd’hui. C’était comme ça hier et avant-hier!
(06h00)
Cibole que ça va mal...Ouin, je sais bien, je ne joue pas le semeur de bonheur universel. Je sais. Mais je ne jouerai pas à celui qui croit aux licornes non plus. Ni au distributeur de Câlinours.
(09h00)
Le malaise est là. Pas encore si bruyant, mais il est là. Il le sera probablement lors de la fête des Pères. Un malaise qui exprime une incompréhension par rapport à la façon avec laquelle on devrait réagir.
François Fouquet
Né à Sherbrooke il y a pas mal d’années déjà, je demeure un observateur de la chose communautaire, politique et sociale. Bref, je suis un citoyen qui observe la vie d’ici. Et d’ailleurs.
Au fil des semaines, je vous propose des coups de cœurs, des coups de gueule, des états d’âme. En quelques mots, je souhaite susciter une réflexion. Que le lecteur soit d’accord ou non avec le point vue importe peu, au fond. Ce qui compte, c’est que le propos sème en vous une idée, un angle différent, une perception peut-être nouvelle.