Quel plaisir de venir vous entretenir sur l'environnement et ses à-cotés au cours de cette chronique que je voudrai hebdomadaire.
La définition moderne d'environnement telle que vue par les dictionnaires nous donne ceci: « L'environnement est tout ce qui nous entoure. C'est l'ensemble des éléments naturels et artificiels au sein duquel se déroule la vie humaine. Avec les enjeux écologiques actuels, le terme environnement tend actuellement à prendre une dimension de plus en plus mondiale.» En intégrant la dimension mondiale, il nous faut penser à la dimension politique aussi.
Tout au cours des chroniques, nous aurons donc la dimension environnementale proprement dite, comme l'impact de notre consommation sur les écosystèmes, et aussi les impacts des décisions politiques provinciales, nationales et mondiales sur l'environnement et la plupart du temps, contre celui-ci.
Des opinions certes, mais des opinions basées sur les faits et gestes en se basant sur le pas de nos actions et non pas sur le verbe de la personne. L'exemple qui me vient à l'esprit, les politiques établies par des gens élus au fédéral et au provincial afin de favoriser l'expansion de la compagnie Monsanto.
Les AmiEs de la Terre de l'Estrie, fondé en 1987, ont repris vie en 2000, après une hibernation de 6 ans. La dynamique de deux dossiers a aidé à la reprise du bâton soit la gestion des matières résiduelles et les OGM en alimentation. Dans le cas des matières résiduelles, c'était du dumping que nous avions venant des États-Unis et dans le cas des OGM c'est un peu la même chose, un dumping d'une philosophie alimentaire dont seuls les OGM seront capables de nourrir le monde. Illusion, car depuis la venue des OGM en alimentation le nombre d'affamés dans le monde n'a cessé d'augmenter. Les pressions publiques et politiques ont fait que les transbordements américains ont cessé, mais nous n'avons pas eu le même succès avec les OGM en alimentation.
Voilà pour l'origine des AmiEs de la Terre de l'Estrie et nous avons continué avec d'autres projets, dont le marché de solidarité régionale, parce que nous pensons que notre survie alimentaire est en danger et que nous devons protéger nos terres et nos producteurs. Le comité agriculture urbaine abonde dans le même sens de reprendre en main une alimentation que nous avions dans nos jardins et que nous n'avons plus. Le comité 0 déchet pour sa part a porté réflexion sur le fait que nous produisons des déchets et qu'il nous faudra apprendre à faire les objets sans trop de déchets et que ces déchets devront être compostables. Le comité transport quant à lui se rencontre de façon occasionnelle, mais le travail sur les coûts de la deuxième automobile et le kilométrage/heure d'une auto est des plus intéressants.
Voici qui nous sommes et ce que nous avons fait et dans les prochaines chroniques nous entrerons dans le vif de plusieurs sujets environnementaux et politiques.
À la semaine prochaine!