Dès l'âge de 7 ans, Hélène Gravel s'intéressait déjà à la politique. Un de ses passe-temps favoris était d'écouter des émissions sur ce sujet. Rendue à l'adolescence, elle s'est impliquée dans un comité pour les jeunes militants.
Pendant son enfance, elle ne s'est pas juste contentée d'effleurer la politique, elle a été présidente de classe, vice-présidente de son cégep. Elle était surnommée « la justicière ». Hélène n'avait pas peur d'aller au front pour contrer l'injustice. Elle aimait aider autrui et c'était tout à fait naturel en elle.
C'est ainsi qu'Hélène s'est dirigée vers les sciences politiques à l'Université Laval. Aussitôt ses études terminées, elle est retournée dans sa ville natale : Chicoutimi.
Elle a travaillé à la radio pendant tout près d'une année tout en siégeant sur plusieurs conseils administration. Par la suite, le poste de directrice générale du Carnaval de Chicoutimi lui a été offert. Quel beau défi à surmonter. Quelques années plus tard, comme Hélène avait l'impression qu'elle pouvait apprendre encore plus sur le plan administratif, elle a décidé de laisser sa place et de retourner sur les bancs d'école pour compléter une maîtrise en administration.
Par la suite, elle a accepté un poste de chargée de cours en management à Sept-Îles. À la suite de ce contrat, Hélène est venue s'installer à Sherbrooke par amour; un amour qui malheureusement n'a pas duré longtemps.
L'implication sherbrookoise
Depuis son arrivée, il y a 16 ans, Hélène n'a pas chômé. Comme à son habitude, elle s'est impliquée. Elle a été directrice d'un organisme communautaire, directrice de la Chambre de commerce de Sherbrooke en plus d'être une bénévole hors pair.
Dans chaque implication, Hélène ne fait pas que mettre le doigt sur le bobo, mais elle est excellente pour trouver des solutions. Elle a même créé plusieurs projets dont celui de «Pérénité Estrie» pour contrer le décrochage scolaire.
Étant reconnue pour savoir trouver de bonnes solutions ainsi que pour sa sociabilité, Hélène a largement été sollicitée pour se présenter à la mairie. Il y a 4 ans, elle a tenté le coup pour une première fois : un poste qu'elle n'avait même jamais pensé occuper, mais qui correspondait à un beau défi tout en tenant pour acquis que des idées, elle en avait.
Elle est passée à quelques votes de devenir la première femme sherbrookoise à occuper un tel poste. Une défaite qui lui a permis d'apprendre bien des choses sur la vie politique.
Agence Continuum
À la suite d'une réflexion d'un collègue qui lui expliquait que les aînés s'ennuyaient à Sherbrooke, Hélène a choisi de s'attarder à ce problème. Elle ne pouvait s'imaginer que cette belle richesse, une fois rendue à leur retraite, était malheureuse. Ces gens retraités et préretraités avaient encore le goût de bouger et d'être utiles à la société. C'est ainsi qu'en octobre 2006, Hélène a démarré son agence qui avait comme mission de faire un lien entre l'expérience et le besoin de main-d'oeuvre. Un concept très original. Aujourd'hui, l'Agence Continuum a grandi et offre maintenant plusieurs services connexes.
Prochain défi
Le prochain défi qui s'offre à elle sera de transmettre aux citoyens son goût de changer les choses. Avec sa facilité à trouver des solutions, Hélène croit sincèrement qu'elle peut être maire à Sherbrooke le 1er novembre prochain. Être à l'écoute des gens, les comprendre et agir, c'est surtout cela qui caractérise Hélène Gravel. Elle n'a pas peur d'oser. La population sherbrookoise lui laissera-t-elle mener à terme son projet?