Dans l'évolution de la connaissance de la vie humaine, Abraham Maslow a mis au point une pyramide des besoins humains. Il nous a présenté ses résultats sous forme de pyramide dont voici le résumé. Je présente la pyramide à l'envers la base étant :
1.- les besoins physiologiques (manger, dormir, aimer)
2.- les besoins de sécurité (se protéger de ce qui nous menace)
3.- les besoins d'appartenance (touche la dimension sociale de l'individu)
4.- les besoins d'estime (la reconnaissance)
5.- les besoins de s'accomplir (dépassement de la condition purement matérielle)
6.- une addition moderne et récente de la pyramide, le besoin d'éternité (le désir de rester jeune)
Pour qu'une pyramide se tienne, il faut une bonne base et cette base est reliée aux besoins physiologiques et le premier est manger. Quand on mange, on dort mieux et quand on dort mieux, on peut aimer mieux. Pas besoin d'être devin pour prédire que « ventre affamé n'a pas d'oreille ». Donc, l'alimentation d'une communauté est la base de son développement vers les autres étages de la pyramide.
En analysant le type de distribution alimentaire que nous avons présentement, nous pouvons remettre en question l'approvisionnement que nous avons. La très grande majorité de nos denrées nous proviennent de l'extérieur du pays amenant ainsi une dépendance envers un marché extérieur. Cette dépendance affaiblit le premier besoin de base qui est de manger. En ce départissant des petites fermes de notre région nous affaiblissons notre approvisionnement alimentaire ainsi que la connaissance de celui qui produit nos denrées. Plus nous ajoutons des intermédiaires éloignés dans la distribution alimentaire, plus nous risquons la dilution la possibilité d'une alimentation saine. Je vous donne l'exemple suivant. L'industrie alimentaire nous remplit l'estomac, mais nous nourrit-elle? Les produits de l'industrie ont plus de liens avec le profit et le chimique que de ce qui est naturel. Les additifs alimentaires nous illusionnent de la présence de bleuets ou d'autres fruits, mais en lisant les étiquettes, on s'aperçoit que la présence de bleu n'a rien à voir avec le bleuet, mais avec des colorants, du sucre et de la graisse pour faire semblant. Un sucre vide, un colorant vide, une graisse vide, mais le vide nous remplit l'estomac. L'illusion de la belle photo sur la boîte est trompeuse avec son contenu (ingrédients). Tout cela parce que ça coute moins cher du colorant et compagnie que le vrai bleuet. Voilà pourquoi de plus en plus de gens lisent les étiquettes.
Nos ancêtres ont survécu plus de trois siècles avec le minimum d'import du côté alimentaire, aura-t-on à regarder de plus près comment ils faisaient? Le premier étage de la pyramide de Maslow, le plus important, est-il bien comblé?
À la semaine prochaine!