Au lendemain du débat et des échanges sur le transport collectif dans Magog, la mairesse sortante et candidate à la mairie tenait à rappeler ses engagements en matière de transport.
« Dans un premier temps, je tiens à féliciter le comité de citoyens pour le transport collectif dans la MRC Memphrémagog de l'organisation cette rencontre, ainsi que de tous ses efforts pour sensibiliser et mobiliser la population. Dommage qu'il n'y avait pas plus de citoyens présents, et peu de candidats. » affirme la mairesse.
En tout début de rencontre, le président du Transport des alentours et maire de Potton, monsieur Jacques Marcoux, ainsi que la préfète suppléante et mairesse de la Ville de Magog, ont fait un bref historique du transport en commun et des travaux de la MRC Memphrémagog, organisme duquel relève le transport adapté et collectif depuis 2009.
La première étape a été d'offrir du transport collectif via les espaces disponibles, à même le service de transport adapté. Ce service, même s'il est encore disponible aujourd'hui, n'est pas très populaire.
En février 2011, une étude sur la situation actuelle et une définition de la demande en transport collectif et adapté ont été déposés. À l'aide de ce document, les élus de la MRC ont élaboré un plan de travail.
« Je tiens à préciser ici que le transport a été un de mes chevaux de bataille à la MRC Memphrémagog, j'ai vraiment cassé les oreilles de mes collègues avec ce projet. Ils peuvent vous le confirmer! » précise la mairesse.
En avril 2012, la MRC organise une activité pour toutes les MRC de l'Estrie concernant le transport. À la suite de cela, la conférence régionale des élus de l'Estrie a entrepris de faire une étude pour un plan de développement du transport collectif en Estrie.
Devant le processus qui était long et le besoin de mettre en place un service pour la prochaine rentrée scolaire, la MRC Memphrémagog n'a pas attendu les résultats de cette étude et a décidé d'accélérer les travaux.
L'étude déposée à la MRC Memphrémagog prévoyait à l'époque une facture annuelle de plus de 175 000 $ pour les municipalités donc un coût moyen par étudiant de 3 400 $. Après discussions et négociations avec le transporteur déjà en place, Limocar, une solution à 47 000 $ donc environ 900 $ par étudiant a été trouvée, incluant une navette « urbaine ».
Entre temps, un système organisé de covoiturage a été mis en place : www.memphre.covoiturage.ca.
« Je suis fière des grands pas qui ont été franchis en matière de transport collectif et je sais que ce n'est pas parfait. Dans un premier temps, nous avons effectivement ciblé la clientèle étudiante. Nous connaissions les besoins et pouvions rapidement mettre ce service en place. Cela est aussi en lien direct avec les priorités de la MRC Memphrémagog et la Ville de Magog, en termes d'attraction et de rétention des jeunes. Afin de poursuivre nos efforts, je propose entre autres :
- Un stationnement incitatif à la sortie 118, autant pour les usagers du service d'autobus interurbain que pour le covoiturage, le St-Hubert étant un lieu naturel pour se donner rendez-vous.
- La bonification du circuit « urbain », afin de mieux assurer le service pour les citoyens qui souhaitent uniquement se déplacer à l'intérieur de la municipalité.
Ces deux actions peuvent être mises en place assez rapidement. Maintenant, en ce qui concerne un service de taxi-bus, ce ne serait pas honnête de vous promettre quoique ce soit à ce stade-ci. Je propose que l'on travaille ensemble pour identifier les besoins non répondus et trouver les meilleures solutions, au meilleur coût. » précise la candidate.
De plus, un élément qui ressort de la rencontre d'hier est certainement le manque d'information concernant les services déjà offerts, par exemple :
Le covoiturage;
Le service de transport pour l'accompagnement des centres d'action bénévole;
Les places disponibles dans le transport adapté;
Le service offert une fois par mois pour le magasinage.
« Le préfet de la MRC Memphrémagog, Jacques Demers, était sur place hier et je suis certaine qu'il va prendre la balle au bond au niveau des communications. » précise la mairesse.
En terminant, il est important de se rappeler que c'est à chacune des municipalités de décider si elle souhaite investir dans le transport collectif et non la MRC Memphrémagog.
Source : Vicki May Hamm, candidate à la mairie de Magog