La ville de Sherbrooke confirme plus que jamais son statut
de pôle festif en gardant sa deuxième place au palmarès des villes les plus
animées de la province. Une performance remarquable pour la Ville qui devance
Québec, Gatineau et Trois-Rivières.
Sherbrooke, toujours
sur le podium
Selon les plus récentes données publiées par Uber sur le
volume de courses effectuées entre 22 h et 2 h du matin, Montréal demeure
indétrônable. Mais c'est bien Sherbrooke qui attire l'attention cette année
encore, solidement installée à la deuxième position du classement.
La ville confirme ainsi son dynamisme culturel et social. Sa
vie nocturne animée, ses bars, ses scènes musicales diversifiées et l'énergie
de sa communauté étudiante contribuent à maintenir une ambiance de fête. Cette
performance, qui met Sherbrooke en avant par rapport à la capitale nationale,
montre que la région devient de plus en plus importante dans les festivités au
Québec.
Les dessous de la
fête : entre tradition et originalité
Derrière ces chiffres, les habitudes alimentaires des
fêtards racontent une drôle d'histoire. Les commandes passées entre 22 h et 2 h
révèlent des choix pour le moins inattendus : café, galette de pommes de terre
et bagel trônent au sommet des commandes tardives.
Les statistiques du "lendemain de veille" tracent un autre
portrait : entre 9 h et 13 h, les Québécois se tournent majoritairement vers
les repas rapides et réconfortants. Le rituel du dimanche reste
l'incontournable poutine ou encore les brunchs généreux, devenant le remède
classique.
Plus étonnant encore, les commandes les plus fréquentes ne
se limitent pas à la nourriture. On y retrouve des manteaux de laine pour
petits chiens, des médicaments contre le rhume, des nettoyants pour plancher,
des antiacides et même des piles. Des achats qui reflètent la diversité et
parfois le désordre des lendemains de fête.
Une virée nocturne
qui bat des records
Enfin, la plus longue course recensée dans ce palmarès en
dit long sur la mobilité nocturne des Québécois : un trajet Montréal-Brampton,
en Ontario, soit 559 km en 6 h 25. Une distance symbolique qui illustre
jusqu'où peut mener l'énergie des nuits québécoises.
Sherbrooke confirme donc sa place parmi les villes qui
vibrent au rythme de la nuit, alliant effervescence locale et esprit festif. Si
Montréal garde la tête du classement, l'Estrie prouve qu'elle n'a rien à envier
aux grands centres : ici aussi, la fête a de l'endurance.
Source : Jessica Rousseau, TACT Conseil