La vie est remplie de joie et de tristesse. Elle est aussi truffée de surprises et de chemins non-imaginés. Le simple fait de se laisser guider par celle-ci peut nous dévoiler de grands moments. Mais où la vie a-t-elle mené Jean Bourgault, propriétaire d'Imacom Communications?
Né à Ste-Marie-de-Beauce, il est le 3e d'une famille de 4. Il y a grandi jusqu'à l'âge de 13 ans, où ses parents ont déménagé dans la métropole.
Montréal
C'est donc à Montréal que Jean a fait ses études. Il a débuté le cégep en sociologie pour ensuite se diriger en langues. Par la suite, il a opté pour l'École des beaux-arts à Montréal en cinéma, animation et télévision.
Pendant ses études, le futur beau-frère lui a demandé de l'aide en tant qu'homme à tout faire pour démarrer son entreprise : un laboratoire photos. C'est ainsi qu'en travaillant, Jean a acheté une petite maison à St-Edwidge pour lui permettre de se ressourcer les week-ends avec des amis. N'étant pas très riche, il a dû vendre celle-ci une année plus tard tout en se promettant qu'un jour il allait revenir en Estrie pour y rester.
Pendant que Jean regardait son patron travailler, il a découvert une passion. Il a choisi de quitter ses études à 20 ans. Jean avait tellement de plaisir à apprendre qu'il s'est démarqué et est devenu associé et bras-droit de son patron.
Sherbrooke
Quelques années plus tard, à l'âge de 21 ans, il a décidé de voler de ses propres ailes. Pourquoi ne pas ouvrir un laboratoire photos à Sherbrooke? Le marché était vierge. La première étape a été de trouver du financement. Après s'être rivé le nez avec René Valois, de Montréal, à plusieurs banques, les deux entrepreneurs ont réussi à obtenir leur argent de la Banque fédérale de développement, mais avec un taux d'intérêt assez élevé. Ce n'était pas grave, le laboratoire de photos ouvrait enfin ses portes.
La première année a été très difficile. L'inexpérience dans la gestion des deux associés a fait grimper les mauvaises créances à une somme exorbitante. Un refinancement a été nécessaire, mais cette fois-ci avec un endosseur.
Un déménagement sur la King Ouest et les manches retroussées, Jean et René ont remonté la pente.
À la troisième année, il y a eu des ajouts de services comme la photographie commerciale et industrielle. Cette décision a propulsé cette petite compagnie vers une renommée mondiale. Avec la location de grands locaux, des compagnies des États-Unis tels Imperial wallcovering et Cleveland Ohio faisaient appel aux services de photographies pour leur catalogue.
Malheureusement, ce marché lucratif a dû se terminer après quelques années seulement faute de matériel pour les décors. Il aurait fallu déménager à Montréal et cette avenue n'en était pas une intéressante pour les deux associés.
Ils ont donc corrigé leur tir en se diversifiant. Et comme si ce n'était pas assez, la technologie évolue elle aussi. C'est donc ainsi que plusieurs départements ont été ajoutés pour continuer l'ascension de la compagnie.
Après 32 ans d'activités, Imacom Communications peut répondre à vos besoins tant en photographie, en matériel d'exposition, en solutions web, en impression numérique, en objets promotionnels et j'en passe.
Mais qui est l'homme?
Jean se qualifie de patron ouvert et non dictateur. Et même avec son attitude, son plus gros défi est de se trouver du personnel compétent. Considérant qu'il a des employés avec 25 années d'ancienneté, il se trouve quand même assez chanceux.
Et pour ce qui est du temps libre, hé bien, cet amoureux de la nature adore se retrouver sur sa terre à bois pour mettre l'interrupteur à « off » ou tout simplement faire un peu de menuiserie.
Et la retraite? Jean n'y pense pas vraiment. Pourquoi arrêter de faire ce qu'on aime? Avec l'arrivée de fiston dans l'entreprise, Jean va probablement ralentir, mais il n'arrêtera pas complètement.
Et les projets quant à eux? Mystère et boule de gomme. Tenons-nous au courant en visitant leur site www.imacom.qc.ca.