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La nutrition sportive, le moteur de nos athlètes

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Simon Roberge Par Simon Roberge
sroberge@estrieplus.com
Vendredi 21 mars 2014

EstriePlus.com a rencontré Martin Fréchette, directeur du service de l'alimentation lors des derniers Jeux du Canada, pour mettre en lumière le rôle d'un nutritionniste sportif pour les équipes sportives estriennes.

En plus d'être le nutritionniste officiel des équipes nationales féminines de nage synchronisée et de Waterpolo, Martin Fréchette travaille également, par l'entremise d'Excellence sportive Sherbrooke, avec des athlètes d'élite de partout en région qu'ils soient du Vert & Or de l'Université de Sherbrooke, des Gaiters de Bishop's ou du Phoenix de Sherbrooke.

Loin de faire la police au niveau des athlètes M. Fréchette leur donne les outils pour réussir et laisse les athlètes prendre leur décision. « Ceux qui veulent bien utiliser ces outils-là, tant mieux, pour les autres je leur donne du support, mais je vais à leur rythme. Je leur dis les faits, mais suite à cela, ce sont des adultes ou sur le point de l'être, ils doivent prendre leur propre décision ».

Les outils dont il parle prennent la forme de rencontres individuelles et de plans d'alimentation. « Je fais des visites deux fois par mois et j'ai souvent des discussions sur le coin de la bande avec un athlète qui me dit ‘'J'ai tel problème mon poids est en chute libre, qu'est-ce que je fais ?'', ‘'J'ai de la difficulté à digérer avant les matchs'', etc. C'est beaucoup d'échanges de la sorte pour les aider de façon très terrain et concrète ».

« Nous sommes tous des êtres humains »

Une partie importante du travail de M. Fréchette consiste à s'assurer que l'athlète soit capable de manger ce qu'il faut, mais en respectant ses capacités culinaires. « Certains joueurs sont en famille d'accueil et d'autres se retrouvent en appartement pour la première fois de leur vie », mentionne M. Fréchette. « Plusieurs n'ont jamais cuisiné ! »

Le budget et l'intérêt de l'athlète pour la nutrition entrent également en ligne de compte. « Certains voudront savoir au gramme près ce qu'il faut manger tandis qu'il faut faire un grand travail de débroussaillage pour d'autres ».

La grosse différence entre les sports est le Quoi et le Quand : « Exemple, si on prend le hockey ou le football c'est un match et on a tout notre temps pour manger avant et après », explique M. Fréchette. « Mais si on prend le patinage courte piste ou l'athlétisme, quelquefois il ne peut y avoir que quelques minutes entre les épreuves donc on ne peut pas manger les mêmes choses »

Avec le Phoenix de Sherbrooke, Martin Fréchette fait affaire avec des jeunes adolescents et admet que ce n'est pas toujours facile de leur faire comprendre l'importance d'une bonne nutrition. « Les athlètes sont tous des êtres humains et ne sont pas plus parfaits que nous, ils ont la même envie de vie sociale et d'aliments que tout le monde ».

Les longs voyages de l'équipe changent également un peu la donne. « Il faut trouver quelque chose qui va plaire à la plupart des joueurs, qui respecte les conditions budgétaires, qui est disponible un peu partout au Québec et qui se mange dans un autobus. On pourrait faire un beau menu parfait, mais il faut le faire en respectant ces contraintes ».

Un domaine en ascension

Aujourd'hui tout le monde s'entend pour dire que la nutrition est un élément fondamental dans la préparation d'un athlète de haut niveau, mais il reste encore du travail à faire. « En 2014, il y a encore certaines équipes professionnelles et universitaires qui n'ont pas tous les services nécessaires en nutrition sportive », explique M. Fréchette. « Les gens savent que c'est important, mais on est rendu à l'étape où ils doivent comprendre que c'est assez important pour le mettre dans le budget !»

La nutrition sportive est relativement nouvelle même au niveau olympique alors que la première nutritionniste à avoir accompagné la délégation canadienne est Mélanie Olivier (une femme de la région) en 2006.

Photo: Ekaterina Pokrovsky


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