Voici un texte qu'a envoyé dans les médias de la région Denis Pellerin, le 5e candidat à la mairie de Sherbrooke :
Je suis ingénieur industriel et j'ai une maîtrise en administration des affaires. J'ai 52 ans, je suis originaire de St-Georges-de-Windsor et j'ai fait mon cégep ici. Après mes études à l'université, à Trois-Rivières, je suis revenu à Sherbrooke et pourtant, je n'ai travaillé que 5 ans dans ma ville. J'ai travaillé à Waterville, Acton Vale, Drummondville (2 fois), Magog, mais à Sherbrooke: seulement 5 ans en 25 ans.
Au cours des années, j'ai occupé des postes de directeur de production, des achats, du génie industriel, de recherche & développement (R&D), de l'informatique et de la gestion de la qualité au sein de petites, moyennes et grandes entreprises. J'ai participé à l'implantation de plusieurs systèmes informatiques au point d'en faire presque une spécialité. Malgré toutes ces expériences et ces diplômes, je suis encore une fois sans travail dans ma ville.
Il y a 11 mois, j'ai formulé le projet « bien fou » de devenir maire de Sherbrooke. J'ai consulté des amis fiables pour qu'ils me disent ce qui me manquait pour y parvenir. J'ai comparé leurs listes de « ce que je n'avais pas » avec la mienne : pas d'expérience, pas de connaissances du milieu municipal, pas de notoriété, pas d'équipe, pas d'argent, pas de travail... Malgré tout ce que je n'ai pas, pourquoi irais-je dans cette galère? Parce que ceux et celles qui ont rendu ma ville comme elle est aujourd'hui avaient un bon travail, avaient la notoriété, avaient l'argent et avaient toute une équipe pour les supporter.
Et là, je suis entré dans une frénésie d'acquérir les connaissances nécessaires pour occuper un tel poste. Au pire, je serais conseiller : peu de pouvoir de faire changer les choses, mais un travail que je ferais à plein temps pour améliorer ma ville et aider mes concitoyens.
J'ai travaillé presque à temps plein sur les différents dossiers que j'ai touché : le Comité Dialogue-citoyens et ses trois tables, la rue Bouchette, le Centre de foires, le poste de police, les plans de zonage et bien d'autres.
Et chaque fois que j'ai trouvé des choses qui clochaient, j'en ai fait part aux membres du conseil qui me connaissent bien. Sans résultat.
Je trouve que ma ville ne fait pas suffisamment d'efforts pour y amener de nouvelles industries et ainsi remplacer les emplois perdus. Tant pour les jeunes, diplômés ou non, que pour les moins jeunes comme moi. Étant ingénieur industriel, vous comprendrez que les industries m'intéressent.
Je sais que je n'ai pas tout ce qu'il faut pour devenir maire de Sherbrooke : même dans 4 ans, je n'aurai pas tout ce qu'il faut... même si je m'étais présenté et étais élu comme conseiller. Je préfère AGIR maintenant.
Ce que j'ai, c'est ce que je suis avec ma personnalité, ma volonté, ma formation et mon expérience comme gestionnaire.
J'ai l'intime conviction que je dois y aller, alors j'y vais.
DONC, je suis, Denis Pellerin, candidat indépendant à la mairie de Sherbrooke.