Très impliqué dans la communauté sherbrookoise, Jean-Charles Doyon mettra de l'avant pour une vingtième année consécutive sa guignolée pour la Fondation Rock-Guertin.
La guignolée de Jean-Charles Doyon pour la Fondation Rock-Guertin sera de retour cette année pour une 20e saison dès le 3 décembre. Environ 75 bénévoles prendront part à l'activité. « Je sais que la demande est toujours grandissante. Je peux dire que les gens sont toujours aussi généreux d'année en année. Sans la collaboration des gens, on ne pourrait pas transférer le matériel à la Fondation Rock-Guertin », exprime M. Doyon.
« Dès demain, nous allons porter des accroche portes avec l'aide d'une douzaine de bénévoles. On va desservir un territoire qui comprend plus de 3000 portes. Vincent Létourneau s'est joint à moi il y a trois ans. On demande aux gens de préparer leur matériel et on mentionne sur les accroche portes qu'on va passer entre 9 h et 12 h. Les gens sont habitués. Ils nous donnent des denrées et de l'argent. On remet le tout à la Fondation Rock-Guertin à la fin de la collecte », illustre M. Doyon.
Impliqué depuis longtemps
L'implication de Jean-Charles Doyon à Sherbrooke ne date pas d'hier. La collecte a commencé lorsqu'il était conseiller municipal.
« Je suis aussi l'un des organisateurs de la Classique Pif et du Festival des traditions du monde. Pour la collecte, le tout a commencé quand j'étais conseiller municipal en 1998. Pour le plaisir, des amis et moi avions décidé de s'impliquer. Dans ce temps, mes enfants jouaient au hockey et avec les parents, c'était facile de s'organiser. À l'époque, je ne pensais pas me rendre à un vingtième anniversaire. Tant qu'on va avoir la santé, on va continuer. Ça fait vingt ans qu'on a commencé à donner au suivant. Je dis toujours que ça prend un organisateur, mais la contribution des amis et de la famille est importante. Je ne pourrais pas faire ça seul », insiste M. Doyon.
Ce qui est apprécié dans cette collecte, c'est l'ambiance conviviale qui y règne. « Les gens nous connaissent depuis vingt ans. Des bénévoles sont avec moi depuis tout ce temps. C'est une affaire de famille et d'amis. J'ai trois garçons qui ont maintenant trente ans. Ils ont commencé à l'âge de huit, dix et douze ans. Pour notre famille, c'est important de continuer tant qu'on a la santé et c'est plaisant de voir la générosité des gens. C'est impressionnant de voir ce qu'on ramasse. Avec le temps, notre territoire a pris de l'ampleur », fait valoir M. Doyon.
« Je remercie la population de leur grande générosité et en souhaitant qu'elle demeure encore aussi fidèle avec nous », termine M. Doyon.
