Farfelu. Voilà le terme qu'utilise le candidat à la mairie, François Godbout, lorsqu'il parle des coûts reliés aux promesses de ses adversaires Bernard Sévigny et Hélène Gravel. Selon ce dernier, il est certain que ces promesses ont un prix et feront augmenter le fardeau financier des citoyens de Sherbrooke.
Les données fournies par le candidat lui-même estiment que les engagements de Mme Gravel auraient un coût dépassant les 16 M$ tandis que ceux de Bernard Sévigny surpasseraient les 34 M$. « C'est irresponsable de s'engager à dépenser des millions et des millions de dollars supplémentaires alors que nous vivons un ralentissement économique important et que le temps est à la consolidation », clame François Godbout dont le slogan est « compétent et responsable ».
Alors qu'il met en lumière les millions dont auront besoin Bernard Sévigny et Hélène Gravel pour réaliser leurs engagements, Fraçois Godbout, pour sa part, explique que les siens ne nécessitent aucun investissement supplémentaire. « Mes engagements sont évalués selon les normes budgétaires déjà planifiées à la Ville. Il n'y a aucun investissement supplémentaire à faire pour que mes engagements soient tenus », précise le candidat.
Selon François Godbout, toutes les promesses faites par Hélène Gravel et Bernard Sévigny ne servent qu'à gagner de l'électorat. « Quand on regarde les chiffres, il y a quelque chose qui ne marche pas pantoute », déclare-t-il.
Les erreurs de Gravel et l'inexpérience de Sévigny
Afin de prouver ses dires, François Godbout n'a pas manqué d'écorcher au passage ses deux principaux adversaires. « Bernerd Sévigny se vante d'avoir de l'expérience parce qu'il a été huit ans au Conseil municipal sauf qu'en une demi-journée, j'ai réussi à obtenir des chiffres plus exacts que les siens! »
De plus, François Godbout mentionne que ces dépenses ne serviraient qu'à créer de nouvelles structures injustifiées. « De toute évidence, Bernard Sévigny tente de palier son inexpérience en gestion en payant des gens pour faire le travail à sa place. »
Quant à Hélène Gravel, le candidat se réfère aux années où elle siégeait à la Chambre de commerce de Sherbrooke, en 2004, pour la discréditer. Chiffres à l'appui, François Godbout démontre qu'en deux ans, cette dernière a augmenté de six fois la dette de l'organisation. « À la suite de son passage, la Chambre de commerce a été mise sous tutelle. Elle ne connaît rien au niveau de la gestion », affirme-t-il.
Ne voulant pas donner d'explications supplémentaires sur les causes de cet endettement excessif, M. Godbout rétorque : « Hélène Gravel est une charmeuse de serpent. Elle joue de la flûte et tout le monde est sans voix devant ce qu'elle dit. »
Pour sa part, François Godbout affirme être le seul candidat à avoir une véritable en gestion. Il a notamment été président-directeur général des Industries Godbout pendant 13 ans et plus récemment, il était à l'emploi de la Corporation de développement économique de l'Estrie.