C'est dans le Technoparc de Sherbrooke que le chef du Renouveau sherbrookois Bernard Sévigny a dévoilé son cinquième engagement dans le cadre de la campagne à la mairie. Les candidats du Renouveau sherbrookois Maryse Ruel (Domaine Howard), Alexandre Blanchette (St-Élie) et Marc Bellemare (Lavigerie) étaient également présents. Bernard Sévigny a annoncé qu'une administration du Renouveau sherbrookois doterait la Ville d'un incubateur technologique et d'un commissaire à l'exportation.
« La nomination d'un commissaire à l'exportation s'inscrit dans une stratégie plus large que nous allons détailler progressivement. Sur le fond, j'ai la conviction que la stratégie préconisée par IDES, de procéder par filières-clés est la bonne orientation, mais qu'il reste à mettre davantage de chair autour de l'os. Par ailleurs, depuis la perte d'Estrie International en 2007, il existe un maillon faible au niveau de notre stratégie de soutien à l'exportation et c'est précisément cette faiblesse que la nomination d'un commissaire à l'exportation viendra corriger », a expliqué Bernard Sévigny. Rappelons, à cet égard, qu'Estrie International était un organisme sans but lucratif qui avait pour mandat d'informer, de soutenir et d'encadrer les entrepreneurs de l'Estrie dans leurs démarches pour développer des marchés extérieurs. L'organisme offrait ses services aux entreprises de la région administrative de l'Estrie. L'organisme n'a pas survécu à la suppression de 300 000 $ annoncée par DEC Canada dans le cadre des coupures qui ont été opérées par le gouvernement fédéral dans les fonds versés aux OBNL de développement économique.
Le candidat du Renouveau sherbrookois à la mairie propose donc de combler le vide laissé par le départ d'Estrie international tout en dotant Sherbrooke d'une stratégie claire en matière d'exportation.
« Sherbrooke a aussi un urgent besoin d'un incubateur technologique pour favoriser l'émergence de ce qu'on appelle dans le jargon du développement économique des « start ups » ou des « spin off », c'est-à-dire des entreprises nées d'idées qui ont germé ici. Ça fait 30 ans que l'on parle de travailler à faire passer l'économie sherbrookoise d'une économie manufacturière à forte intensité de main-d'œuvre vers une économie à valeur ajoutée », a souligné Bernard Sévigny, chef du Renouveau sherbrookois.
« Depuis 30 ans, on parle d'innovation, d'économie du savoir, de virage économique, mais on attend toujours des résultats concrets, des résultats palpables au niveau de l'emploi et de notre développement économique en général. Nous avons besoin d'une économie innovante qui alimentera notre secteur manufacturier et contribuera à la pérennité de nos entreprises du secteur de la transformation et de la fabrication. C'est cet arrimage qui fait défaut en ce moment. Sherbrooke peut et doit être une ville du savoir, une communauté innovante, dotée d'un secteur manufacturier compétitif et prospère, une ville qui attirera à la fois de chercheurs de pointe, mais aussi des industriels, des travailleurs et des travailleuses, des touristes et des congressistes.
Nous possédons des avantages considérables par rapport à la plupart de nos concurrents : la qualité de nos infrastructures de recherche, une main-d'œuvre qualifiée et compétente, la présence d'un pôle universitaire structuré ainsi qu'un environnement physique et une qualité de vie qu'on ne trouve pas ailleurs, ce sont des atouts extraordinaires que nous devons exploiter pour faire de Sherbrooke une ville prospère et un modèle de développement à l'échelle du Québec. Il nous manque cependant quelques outils, notamment un commissaire à l'exportation et un incubateur technologique, ce sont là autant de lacunes que nous proposons de corriger » a conclu Bernard Sévigny, candidat du Renouveau sherbrookois à la mairie de Sherbrooke.
Source : Guy Ouellet, attaché de presse