L'enquête sur la violente agression survenue dans la nuit du
8 août 2025, au centre-ville de Sherbrooke, a mené hier matin à l'arrestation
de deux nouveaux suspects. Les individus, âgés de 27 et 30 ans, ont été
localisés dans un chalet de la région par la division des enquêtes criminelles,
appuyée du groupe d'intervention du SPS et de policiers patrouilleurs du
Service de police de Sherbrooke (SPS).
Arrestations et
procédures judiciaires en cours
Les deux suspects ont été interrogés par les enquêteurs et
devraient comparaître au palais de
justice pour répondre à des accusations de voies de fait graves, d'agression
armée et de voies de fait ayant causé des lésions.
Le SPS précise qu'aucun autre détail ne sera communiqué pour
le moment afin de respecter le processus judiciaire.
Toutes les personnes ayant été témoins ou victimes de ces
événements sont invitées à contacter le Service de police de Sherbrooke au
819-821-5555.
Rappel des faits
Dans la nuit du 8 août, vers 3 h 15, les policiers avaient
reçu un appel concernant une altercation sur la rue Wellington Sud, près de la
rue Ball. Plusieurs individus avaient été frappés à la tête. Les patrouilleurs
dépêchés sur place avaient porté assistance aux victimes et effectué un
ratissage du secteur.
Au total, cinq personnes avaient été blessées, dont deux
grièvement. Elles ont subi d'importantes blessures à la tête, incluant un
traumatisme crânien.
Les premiers éléments de l'enquête indiquaient qu'il
s'agissait d'une agression gratuite, sans mobile apparent. Dans les jours qui
ont suivi, cinq suspects âgés de 17 à 25 ans avaient été arrêtés et accusés de
voies de fait graves.
Une enquête toujours
active
Avec ces deux nouvelles arrestations, ce sont désormais sept
personnes qui sont visées par des accusations en lien avec cette violente
affaire. Le SPS poursuit son enquête afin de faire toute la lumière sur les
circonstances de l'agression.
Le Service de police de Sherbrooke invite à nouveau les
citoyens qui détiendraient de l'information à se manifester, rappelant que la
collaboration du public demeure essentielle pour résoudre ce type d'enquête.
Source : Martin Carrier, relationniste, Service de
police de Sherbrooke