Le Conseil régional de l'environnement de l'Estrie (CREE)
applaudit la décision du gouvernement du Québec d'agrandir le parc national du
Mont-Orford, qui voit sa superficie passer de 59,5 à près de 108 km². Une
victoire environnementale majeure pour la région et un pas important vers la
protection de 30 % du territoire québécois d'ici à 2030.
Un agrandissement qui marque un tournant pour la
conservation
Le gouvernement du Québec a confirmé l'agrandissement du
parc national du Mont-Orford, dont la superficie passera de 59,5 à près de 108
km². Cette annonce représente une étape décisive pour la conservation des
milieux naturels en Estrie et pour l'atteinte des objectifs provinciaux de protection
du territoire.
Le CREE, acteur clé de la mobilisation environnementale
régionale, se réjouit de cette décision. L'organisme souligne que cet
élargissement du parc est le fruit de près de vingt ans d'efforts collectifs,
amorcés au milieu des années 2000 pour contrer des projets de privatisation.
Citoyens, organismes, élus municipaux et partenaires se sont unis pour défendre
l'intégrité de ce joyau naturel.
« Cet agrandissement est bien plus qu'une victoire
environnementale : c'est la preuve qu'en environnement, les petits pas d'hier
deviennent les grandes réussites d'aujourd'hui », déclare Aline Berthe,
directrice générale du CREE. Elle ajoute que l'histoire du parc montre combien
la persévérance et la concertation peuvent transformer le cours des choses.
Des retombées positives pour la population et la
biodiversité
Le CREE accueille aussi favorablement les investissements
annoncés pour le développement de nouveaux sentiers pédestres et cyclables. Ces
aménagements permettront à la population de profiter davantage du parc, tout en
valorisant le territoire de manière durable et responsable.
L'agrandissement du Mont-Orford s'inscrit dans un contexte
plus large où la protection des milieux naturels est essentielle à la lutte
contre les changements climatiques et au bien-être collectif. L'Estrie,
reconnue pour ses paysages de forêts, de lacs et de montagnes, démontre une
fois encore que la mobilisation citoyenne et les décisions politiques éclairées
peuvent aller de pair.
Le CREE invite désormais l'ensemble des acteurs régionaux à
poursuivre ces efforts, à renforcer la connectivité écologique et à promouvoir
une gestion durable du territoire estrien. Ensemble, l'objectif est clair :
faire de l'Estrie une région exemplaire en matière de biodiversité et de fierté
collective.
À propos du CREE
Le Conseil régional de l'environnement de l'Estrie (CREE)
est un organisme membre du Regroupement national des conseils régionaux de
l'environnement du Québec (RNCREQ). Interlocuteur privilégié du ministère de
l'Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques (MELCC) et
des neuf MRC de la région, il favorise la concertation entre citoyens, élus et
institutions afin d'améliorer la qualité de vie et de préserver les écosystèmes
estriens.
Source : Aline Berthe, directrice générale,
Conseil régional de l'environnement de l'Estrie.