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Deux personnes ont été arrêtées dans la nuit de mercredi à
jeudi à Sherbrooke, après qu'une patrouille policière a découvert une
importante quantité de stupéfiants et une arme à bord de leur véhicule.
Une interception qui
prend une tournure inattendue
Dans la nuit du 4 septembre, vers 3 h 30, des policiers en
patrouille régulière ont repéré un véhicule circulant à vive allure sur la rue
de la Châtelaine. Les agents ont aussitôt procédé à l'interception. Dès le
début de l'intervention, le conducteur a indiqué aux policiers qu'une arme se
trouvait dans l'automobile.
L'homme de 38 ans et sa passagère de 41 ans ont alors été
immédiatement arrêtés. Une fouille du véhicule a ensuite mené à une découverte
majeure : près d'un kilo d'une poudre blanche s'apparentant à de la cocaïne,
plusieurs objets associés au trafic de stupéfiants, ainsi qu'une somme
avoisinant les 400 dollars en argent comptant. Une arme à plomb a également été
saisie.
Des accusations
lourdes à prévoir
Les deux suspects, qui demeurent détenus, seront interrogés
dans la journée. Le conducteur est bien connu du Service de police de
Sherbrooke, précisent les autorités. Les deux individus devraient comparaître
dès aujourd'hui afin de répondre à plusieurs accusations.
Parmi les chefs d'accusation attendus : possession de
stupéfiants en vue d'en faire le trafic, possession d'une arme à feu,
entreposage négligent d'une arme à feu, possession d'une arme non autorisée et
port d'une arme à feu dans un dessein dangereux.
Un rappel de la
vigilance policière
Cette opération illustre l'importance des patrouilles régulières
dans la prévention et la lutte contre le crime organisé. Ce sont les
observations rapides des policiers qui ont mené à cette saisie majeure, évitant
potentiellement que cette importante quantité de drogue circule sur le marché.
Une enquête qui se poursuit
Le Service de police de Sherbrooke poursuit son enquête afin
d'évaluer l'ampleur des activités criminelles liées aux deux individus arrêtés.
D'autres vérifications pourraient suivre pour déterminer les ramifications de
ce réseau de trafic de stupéfiants.
Source : Martin Carrier, relationniste, Service de police de Sherbrooke