À
      première vue, la voiture électrique ne présente que des
      avantages : économique sur le carburant, écologique,
      silencieuse et résolument moderne. Par contre, elle peine à percer
      le marché. Je parle de la voiture 100 % électrique, pas celle qui
      combine moteur traditionnel et électricité.Le
      principal frein à l'achat d'une voiture électrique, outre son prix
      souvent très élevé, est l'autonomie. Les gens qui sont souvent sur
      la route ne peuvent pas se permettre de devoir recharger leur
      voiture
      durant une dizaine d'heures après un peu plus de 500 km.Les
      fabricants peinent à mettre au point des batteries plus
      puissantes.
      Les coûts en recherche et développement sont exorbitants et c'est
      pourquoi les grands fabricants ne s'aventurent que très peu dans
      le
      domaine.
 
Le
      gouvernement britannique (il n'est pas le premier à le faire - La
      Corée du Sud et les États-Unis ont des projets en ce sens) a
      regardé le problème d'un autre angle et la solution semble
      prometteuse. Il s'agirait d'implanter un système de recharge par
      induction sur les autoroutes, à la manière d'une voie réservée
      aux véhicules électriques. 
Ces
      systèmes sont familiers puisque c'est un procédé semblable que
      l'on utilise pour charger son cellulaire sur les bornes sans fil.
      Il
      s'agirait de le reproduire à grande échelle.
La
      façon de faire est relativement simple. On place une bobine de fil
      électrique sous l'asphalte et une autre dans la voiture. Lorsque
      le
      courant passe dans celle au niveau du sol, cela produit un champ
      magnétique qui recharge la bobine présente dans la voiture lorsque
      les deux sont alignées.
 Bien
      que les coûts d'un tel système soient énormes, le gouvernement
      britannique entend mettre de l'avant le projet, qui passera par
      une
      phase de test d'un an et demi en circuit fermé. Si les résultats
      s'avèrent positifs, le dispositif sera mis en branle sur les
      autoroutes british au
        coût
        estimé de 17 millions de livres sterling (plus de 33 millions de
        dollars) par kilomètre de route, amorti sur 20 ans. À peine 1/3
        de
        la facture est prévu pour la construction du réseau. Le reste
        sert
        à l'alimentation électrique.
Bien
      que les coûts d'un tel système soient énormes, le gouvernement
      britannique entend mettre de l'avant le projet, qui passera par
      une
      phase de test d'un an et demi en circuit fermé. Si les résultats
      s'avèrent positifs, le dispositif sera mis en branle sur les
      autoroutes british au
        coût
        estimé de 17 millions de livres sterling (plus de 33 millions de
        dollars) par kilomètre de route, amorti sur 20 ans. À peine 1/3
        de
        la facture est prévu pour la construction du réseau. Le reste
        sert
        à l'alimentation électrique. 
À ce
      jour, aucun fabricant automobile n'intègre ce genre de technologie
      à
      ses voitures. Il serait trop dispendieux de le faire en étant
      incertain des résultats et de la participation des villes.