Après avoir donné plusieurs spectacles au Centre culturel de l'Université de Sherbrooke, en début de tournée l'été dernier, Lise Dion s'y installe à nouveau pour trois soirs. Jeudi, vendredi et samedi l'humoriste amusera le public sherbrookois. «Quel retour! Je ne m'attendais pas à ça! Dès que j'arrive sur scène, je le sens que les gens sont heureux de me retrouver. Je pense que je fais partie de la famille. J'ai une relation intime avec le public! Dans toutes les villes, c'est comme si je venais de la place, comme si j'avais quitté la ville pendant quelque temps et que je rentrais chez moi. On est content de se retrouver. Mon public semble fier de mon parcours. Je suis partie de rien, j'étais une serveuse qui a eu un beau conte de fée. Grâce à ma persévérance et aussi grâce à cet accueil chaleureux. Le Québec c'est vraiment une famille pour moi!»
Son nouveau spectacle, Le temps qui court connaît un vif succès. Plus de 140 000 billets ont déjà trouvé preneurs. Derrière un tel succès, il y a beaucoup de travail. «François Massicotte, les Grandes Gueules et le metteur en scène Michel Courtemanche m'ont très bien guidé. Au début, j'avais des notes et des modifications après chaque représentation. Le sens du rythme c'est Michel qui me l'a montré. Il me disait respire pas là, bouge ici, fais pas ce geste... Le show a été poli, verni! Et aujourd'hui c'est agréable, car je maîtrise bien le texte et je peux me laisser aller. Je peux jouer avec l'ambiance de la soirée. Après le travail de mise en scène et l'écriture, il faut que tu vives le show avec le public. Mais c'est vrai, y'a beaucoup de boulot derrière un tel succès! J'aime un spectacle rythmé et bien rodé. En plus, je déteste les silences, alors vous allez rigoler en masse!»
Une amie de fille
Lise Dion a développé une belle relation avec son public. Avec les médias aussi. Il n'est pas surprenant que les invitations fusent de partout! «Parfois après un show, des spectateurs me disent viens'donc manger une toast à la maison ou prendre un café! C'est évident que je ne peux pas dire oui... Mais ça me touche. J‘ai un chalet près de Sherbrooke et je fais souvent mes courses chez vous, les gens sont gentils. Ils me disent bonjour, me font des compliments et c'est toujours très courtois. Le seul endroit où c'est plus compliqué, c'est dans le sud! J'ai parfois croisé des hommes qui avaient pris un verre de trop et qui n'étaient plus gênés de m'approcher... Et ils venaient me parler! Disons que ça dure longtemps et que je ne sais pas toujours quoi faire ou quoi dire! Les médias aussi sont gentils avec moi. J'ai eu deux accrochages avec des magazines à potins, pas mal pour une si longue carrière! Je sens vraiment un réel respect entre les journalistes et moi.» Même des journalistes deviennent groupie et l'invitent à souper, pour jaser un brin, s'amuser, sans parler de sa carrière. Encore là, Lise Dion ne peut dire oui à toutes ces invitations... Populaire la Dame!
La tournée va se poursuivre jusqu'en 2014. Lise Dion est emballée par cet agenda chargé, mais elle a aussi choisi de ralentir la cadence pour prendre soin d'elle et se consacrer à d'autres projets. «J'ai 56 et je dois penser à ma santé. Je ne veux pas me brûler et donner 5-6 shows par semaine. Je me devais d'y aller à mon rythme et penser à moi un peu. Je suis aussi en période d'écriture du scénario qui s'inspire de mon livre Le secret du coffret bleu. Je voudrais vraiment qu'un film soit réalisé à partir de mon histoire. J'ai aussi des offres pour la télé, le cinéma... Mais je veux un rôle qui va me permettre de me démarquer, je voudrais jouer un personnage qui sera loin de moi. C'est important de faire les bons choix et en plus, y'a tellement de bons comédiens! Moi ma force, c'est la scène et pour le petit ou le grand écran, j'attends vraiment d'avoir quelque chose d'unique.»
Vous pouvez suivre Lise Dion sur Twitter et Facebook et au www.sixiemesens.ca