Le 3 mars dernier, au Centre récréatif Gérald
Couillard de Coaticook, le Dynamik a su profiter de l'avantage de la glace.
L'équipe de Steeve Vandal a gagné son premier
match contre le Wild de Windsor 3 à 1.
Le coach était satisfait de la performance de
son club, mais il a dû faire des choix difficiles: «On habille 20 joueurs sur 25 ou 26 gars disponibles et on doit prendre
des décisions pour le bien de l'équipe afin d'atteindre notre but ultime.
Mais ce n'est pas facile de laisser un joueur de côté. Les gars veulent
être des séries. Ils sont très motivés. Alors dire à un joueur qu'il doit céder
sa place, ce n'est pas facile. Il faut savoir également que, pour qu'un joueur
puisse participer aux séries de fins de saison, il doit avoir joué au moins 3
matchs en saison régulière. Sinon, il ne peut prendre part à aucun match.»
Pour l'instant, c'est presque le statu quo.
Puisque les deux équipes s'étudient : «Effectivement,
on s'étudie beaucoup. On s'adapte au style de l'autre équipe et on évite, le
plus possible, les pénalités. J'ai l'impression que la série sera longue, mais
notre objectif demeure le même : sortir le Wild et passer à l'étape suivante ...
la finale de la ligue.»
Lors du premier match, les arbitres ont
décerné un total de 8 pénalités, ce qui n'est pas exceptionnel. Par contre, en
troisième période, l'intensité a augmenté d'un cran avec des punitions pour
rudesse, abus verbal envers les officiels, conduite antisportive et inconduite
de partie : «C'est certain que,
lorsque que des pénalités sont appelées, les avis peuvent diverger sur la nature
de la punition. Lorsque l'on juge qu'une pénalité, qui nous semble totalement
évidente n'est pas décernée, on peut avoir certaines réactions qui sont dues à
l'accumulation.»
Deux matches ont donc été disputés dans cette
série 4 de 7. Le premier, est allé à Coaticook, mais le Wild s'est repris et a
égalisé la série à domicile, dimanche, en remportant la partie 5 à 3. Pour
l'entraîneur chef du Dynamik Steeve Vandal jouer à Windsor, c'est carrément une
autre "game": «La glace est
beaucoup plus petite que chez nous, à Coaticook, et sa demande beaucoup d'adaptation.
Le temps de réaction n'est pas le même. À titre d'exemple, la rondelle ne
réagit pas du tout comme c'est le cas sur notre glace. Une fois pousser au fond
du territoire ennemi, les rebonds sont totalement imprévisibles. Il faut
vraiment modifier notre style de jeu. Ce que nous avons bien l'intention de faire
pour la suite de la série. Cependant, pour nous, c'est un match à la fois. Il n'y
a rien de gagné pour l'instant. D'ailleurs, en série, ce n'est jamais gagné d'avance
de toute façon.»
Du côté du Wild, c'est un peu le même discours
que tient le coach Sebastien Letarte: «Cette
série est maintenant une de 3 de 5. Il sera donc important de bien performer
lors du prochain match. La série s'annonce longue et fort à parier que la
rivalité va augmenter d'un cran lors des prochains matchs. Les gars s'affrontent
souvent et c'est possible que certains gestes posés durant un match restent en
mémoire. Les gars n'oublient pas facilement, » ajoute le coach sourire en
coin. Concernant le travail des arbitres,
Sebastien Letarte est d'avis que c'est
comme à peu près presque dans toutes les
ligues de hockey. Lorsque les séries arrivent les officiels ne veulent pas de
la responsabilité de l'issue d'un match. On est donc plus permissif.
Le prochain match aura lieu à Coaticook devant
probablement une foule nombreuse et partisane .Dans l'autre série qui oppose
Daveluyville et le DC Guadeloupe, c'est le JB qui domine 2 à 1.