Cette année, quatre programmes présentés par le comité du Fonds
du legs des Jeux du Canada aideront les athlètes sherbrookois de tous les
niveaux. Du primaire au professionnel, les sportifs de la région auront la
chance d'évoluer dans leur sport, grâce à divers soutiens.
Dernièrement, l'organisation des Jeux du Canada remettait un
chèque de 2,2 millions de dollars au comité du Fonds du legs des Jeux d'été du
Canada. La mission du comité est de faire fructifier ce don pour soutenir le
développement sportif sur le territoire de Sherbrooke.
« Ce n'est pas par caprice, ni par camaraderie que l'on
décide d'organiser des Jeux. C'est d'abord et avant tout la passion pour le
sport et la jeunesse qui nous guide à travers nos décisions », rappelle le
maire Bernard Sévigny.
Avec des impacts aussi importants qui touchent les retombées
économiques, l'éducation, le côté social et les infrastructures sportives,
Sherbrooke est vite devenue une référence en matière de sport.
Le premier volet « les Jeux de Sherbrooke »
s'adressera aux élèves de la fin du primaire. Un circuit de sports intégrés ainsi
que des activités de sensibilisation aux bienfaits de l'activité physique
seront offerts.
« Nous mettons l'emphase sur le fait que c'est davantage
un "happening" plutôt qu'une compétition. Nous souhaitons sensibiliser les
jeunes à l'importance des saines habitudes de vie dans notre quotidien »,
explique Vincent Boutin, président du Comité du sport et du plein air et conseiller
municipal.
Pour ce qui est des autres programmes, ils viseront
principalement à améliorer les services aux athlètes, permettront une
représentation optimale de ces derniers, ainsi que la possibilité d'aller
chercher d'éventuelles commandites privées.
Pour Mélissa Boutin, une jeune athlète qui performe dans le
Concours complet d'équitation, le comité du Fonds du legs des Jeux du Canada
lui permet d'avoir une belle visibilité et un soutien à plusieurs niveaux.
Cette discipline est considérée comme un triathlon équestre,
car elle réunit trois épreuves, soit le saut d'obstacles, le cross et le
dressage.
« C'est un sport qui est méconnu, mais grâce aux
comités, j'ai une belle visibilité et un soutien qui me permet de me concentrer
davantage sur ma discipline. Je passe 30 heures par semaine sur mon cheval,
sans compter les soins que je dois lui administrer, car en fait, dans cette
discipline, nous sommes deux athlètes : moi et le cheval! », précise
la cavalière qui fait de la compétition depuis l'âge de 12 ans.
Un bel exemple parmi tant d'autres qui donne envie au comité
d'assurer la pérennité du fonds pour les futurs athlètes sherbrookois et
estriens.