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Véronique Saumure Par Véronique Saumure
Vendredi 19 février 2016

Souvent l'hiver, j'aime marcher. J'aime marcher en toute saison, mais l'hiver je trouve qu'il y a quelque chose de particulier, de doux, de réconfortant. Bien emmitouflée, la tuque à la limite des yeux, le nez et la bouche qui se cachent derrière un énorme foulard, les mains au chaud dans les mitaines et mes pensées qui circulent librement. Qui vont, qui viennent, au rythme de ma respiration, au rythme de ma cadence.

C'est comme si le froid me tenait en un seul morceau, comme si je n'avais pas le choix de demeurer ainsi de peur que l'expansion me transforme en glaçon. Je réfléchis à tout, à rien. Je repasse dans ma tête le fil de ma journée, aux gens que j'ai croisés, avec qui j'ai parlé, j'ai ri.

Et me vient en tête une conversation que j'ai eue, il y a quelques semaines, avec une amie. Elle se demandait pourquoi nous subissions et acceptions des choses qui nous dérangent. Étant célibataire, elle fréquente parfois des gars qui sont en total désaccord avec qui elle est, ses valeurs, ses objectifs. Mais par peur de blesser, de se faire rejeter, de décevoir, elle se conforme, se plie, accepte en se disant que le temps arrange les choses, que ce n'est pas si pire que ça, qu'elle peut passer par-dessus, qu'elle peut vivre avec.

Mais malheureusement, je constate que tout nous rattrape. Tout ce que nous tentons d'éloigner de notre véritable être nous rattrape. Un jour ou l'autre. En parlant avec d'autres personnes je me suis aperçu que nous sommes toutes pareilles. Nous acceptons au cours de notre vie des choses qui à la base nous dérangent profondément. Et je m'inclus là dedans. Pourquoi? Adolescente j'ai fait des trucs qui étaient complètement à mon opposé. Fréquenté des gars peu fréquentables. Eu des amies qui se disaient mes amies.

Un jour, je me suis dit c'est assez. J'accepte d'être qui je suis vraiment et non qui je devrais être pour plaire aux autres, pour faire partie du moule social. Je m'aime assez fort pour me choisir moi. Ce n'est pas facile. Je me parle beaucoup. Et j'évalue beaucoup aussi. Est-ce que ça me convient toujours? Suis-je bien dans telle ou telle situation? La personne qui partage ma vie, ai-je le goût de continuer avec elle? Mon boulot, suis-je toujours satisfaite? Suis-je pleinement heureuse ici et maintenant? Non? Alors je réajuste. C'est quoi le pire qui puisse m'arriver de toute façon? Tant que je serai en accord avec moi, en harmonie avec mes décisions, le bonheur sera au rendez-vous!

Depuis que je suis toute petite que, dans mon baluchon, j'accumule des choses qui sont à l'encontre de moi. Plus maintenant. La vie est trop courte. Il y a une citation de Margaret Lee Runbeck qui m'a profondément marquée. « Le bonheur n'eSouvent l'hiver, j'aime marcher. J'aime marcher en toute saison, mais l'hiver je trouve qu'il y a quelque chose de particulier, de doux, de réconfortant. Bien emmitouflée, la tuque à la limite des yeux, le nez et la bouche qui se cachent derrière un énorme foulard, les mains au chaud dans les mitaines et mes pensées qui circulent librement. Qui vont, qui viennent, au rythme de ma respiration, au rythme de ma cadence.

C'est comme si le froid me tenait en un seul morceau, comme si je n'avais pas le choix de demeurer ainsi de peur que l'expansion me transforme en glaçon. Je réfléchis à tout, à rien. Je repasse dans ma tête le fil de ma journée, aux gens que j'ai croisés, avec qui j'ai parlé, j'ai ri.

Et me vient en tête une conversation que j'ai eue, il y a quelques semaines, avec une amie. Elle se demandait pourquoi nous subissions et acceptions des choses qui nous dérangent. Étant célibataire, elle fréquente parfois des gars qui sont en total désaccord avec qui elle est, ses valeurs, ses objectifs. Mais par peur de blesser, de se faire rejeter, de décevoir, elle se conforme, se plie, accepte en se disant que le temps arrange les choses, que ce n'est pas si pire que ça, qu'elle peut passer par-dessus, qu'elle peut vivre avec.

Mais malheureusement, je constate que tout nous rattrape. Tout ce que nous tentons d'éloigner de notre véritable être nous rattrape. Un jour ou l'autre. En parlant avec d'autres personnes je me suis aperçu que nous sommes toutes pareilles. Nous acceptons au cours de notre vie des choses qui à la base nous dérangent profondément. Et je m'inclus là dedans. Pourquoi? Adolescente j'ai fait des trucs qui étaient complètement à mon opposé. Fréquenté des gars peu fréquentables. Eu des amies qui se disaient mes amies.

Un jour, je me suis dit c'est assez. J'accepte d'être qui je suis vraiment et non qui je devrais être pour plaire aux autres, pour faire partie du moule social. Je m'aime assez fort pour me choisir moi. Ce n'est pas facile. Je me parle beaucoup. Et j'évalue beaucoup aussi. Est-ce que ça me convient toujours? Suis-je bien dans telle ou telle situation? La personne qui partage ma vie, ai-je le goût de continuer avec elle? Mon boulot, suis-je toujours satisfaite? Suis-je pleinement heureuse ici et maintenant? Non? Alors je réajuste. C'est quoi le pire qui puisse m'arriver de toute façon? Tant que je serai en accord avec moi, en harmonie avec mes décisions, le bonheur sera au rendez-vous!

Depuis que je suis toute petite que, dans mon baluchon, j'accumule des choses qui sont à l'encontre de moi. Plus maintenant. La vie est trop courte. Il y a une citation de Margaret Lee Runbeck qui m'a profondément marquée. « Le bonheur n'est pas une destination à atteindre, mais une façon de voyager ».

Je vais enseigner à mes filles à voyager léger.st pas une destination à atteindre, mais une façon de voyager ».

Je vais enseigner à mes filles à voyager léger.


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