Les travaux d'envergure réalisés à l'école Saint-Philippe de Windsor, les tests de qualité d'air effectués l'été dernier de même que les résultats préliminaires de l'enquête de santé tenue en février par la Direction de santé publique (DSP) démontrent que les moisissures ne sont plus un problème dans cette école primaire.
En effet, la DSP constate que la proportion d'élèves qui ressentent des symptômes pouvant être compatibles avec un problème de qualité de l'air a considérablement diminué (37/127 élèves répondants en 2014 par rapport à 71/201 élèves répondants en 2013). Il faut savoir que la présence de ces symptômes ne signifie pas que la qualité de l'air est en cause, puisque ces symptômes peuvent être provoqués par plusieurs autres causes.C'est une donnée positive, puisque les études démontrent que les enfants risquent davantage que les adultes d'éprouver des problèmes de santé liés à la mauvaise qualité de l'air.
Par ailleurs, puisque certains membres du personnel ressentent tout de même des symptômes et des inconforts, la CSS a examiné différentes pistes et effectué le monitorage du taux d'humidité et de dioxyde de carbone (CO2) dans l'école. Il s'avère que l'air y est plutôt sec et que le taux de CO2 est un peu élevé. Les taux mesurés ne sont en rien un danger pour la santé. Ils peuvent toutefois causer des inconforts comme des maux de tête, de la fatigue ou une difficulté de concentration. Pour agir sur ce taux, le personnel de l'école ouvrira les fenêtres de l'école à certains moments de la journée pour permettre une aération. De plus, un système d'évacuation d'air, jumelé à un ventilateur, sera installé afin de rendre plus efficace la ventilation naturelle.