Les élèves de la Commission scolaire de la Région-de-Sherbrooke (CSRS) sont demeurés à la maison ce matin. Si les conditions météorologiques ne semblaient pas problématiques dans la région, la CSRS a quant à elle annoncé la fermeture de ses écoles.
La Commission scolaire de la Région-de-Sherbrooke a décidé ce matin de suspendre ses cours et de fermer ses écoles même si la condition des routes pour certains ne semblait pas problématique malgré une annonce de verglas la veille. C'est donc dire que quelque 20 000 élèves sont restés à la maison et tout près de 180 véhicules scolaires n'ont pas eu à se déplacer.
Qu'est-ce qui explique cette décision? Il faut d'abord préciser que dès 5 h le matin, chaque jour, le Service des ressources financières et du transport scolaire (SRFTS) analyse les prévisions météorologiques et évalue les conditions à venir d'heure en heure. Elle permet donc à la direction générale de la CSRS de prendre une décision finale sur la suspension ou non des cours.
« Cette décision a été prise, car les routes en milieu rural étaient très glissantes et nos transporteurs ne pouvaient s'y rendre, explique la CSRS. Les trottoirs étaient très glissants également. On a quelque 6 000 marcheurs. Il faut donc les prendre en considération dans nos décisions. Ce sont ces deux facteurs qui ont principalement guidé les décisions de ce matin. »
A-t-on voulu éviter des réprimandes comme ce fut le cas en 2007 lors de la tempête de la Saint-Valentin? « Nos méthodes se sont raffinées depuis 10 ans, indique la CSRS. On avait fait un bilan après cet événement. Par contre, on consulte beaucoup de gens et on prend des décisions concertées. C'était comme ça aussi à l'époque. »
Lorsque vient le temps de se prononcer sur la fermeture ou non des écoles, la CSRS doit prendre une décision pour la journée, et ce, dès le matin. « Des fois, les conditions météorologiques peuvent être belles le matin, mais la situation peut changer également en fin de journée. L'inverse est aussi vrai. On ne sait pas comment se passera donc le retour. On ne peut pas retourner les autobus en journée. On doit donc prendre une décision pour la journée et on ne peut pas revenir en arrière. On rappelle cependant que la décision de garder les enfants à la maison revient aux parents lorsqu'ils jugent que les conditions ne sont pas sécuritaires. »