Le président directeur général de TVA, et ancien numéro 5 des Cantonniers de Magog, Pierre Dion, était en tournée dans la région estrienne hier. En plus de faire la promotion des anciens de l'Université Bishop's, il a aussi fait la promotion de son ancienne équipe midget AAA.
De passage dans certains médias régionaux, M. Dion a discuté de ses études à l'Université anglophone après son séjour dans l'uniforme des Magogois. « Après mon stage midget, j'ai fait des cours collégiaux à Champlain avant de me retrouver à Victoriaville pour le programme de hockey qu'offrait ce cégep. J'étais avant tout un joueur de hockey, a-t-il dit en faisait référence à son sac d'équipement de hockey qu'il avait avec lui. Lorsque les Cantonniers m'ont approché pour être leur président d'honneur, j'ai accepté tout de suite. Lors de la conférence de presse, j'ai fait une demande à l'entraîneur, Martin Bernard, pour pouvoir faire une pratique avec eux. »
Dion, qui a de moins en moins de temps pour s'adonner à son sport favori, ne dispute que quelques matchs de hockey annuellement. « L'an dernier, j'ai joué un match au Centre Bell pour la fondation du CHUS », de dire Dion quelques minutes avant de sauter sur la glace de l'aréna de Magog.
Il n'a pas mis de temps à s'amuser sur la glace et à se « sentir comme quand il avait 16 ans. « J'ai l'impression qu'après la pratique, je ferai un retour dans ma classe de mathématiques, disait Dion. Mais en réalité, la seule chose dont je vais me rendre compte, c'est que j'ai maintenant 45 ans », a-t-il ajouté avec un large sourire. Quelques amateurs se sont d'ailleurs rendus sur place, hier matin, pour voir l'ancien numéro 5 en action. Ses parents, Jacques et Louise Dion, et sa tante Pauline Vaillancourt étaient sur place en compagnie de Lucie Pelletier, directrice générale de TVA Sherbrooke.
Pour être en mesure de suivre ces joueurs de 15-16 ans, Dion a dû se remettre en forme. « Il a fait quelques séances de jogging pour être prêt », a dit Marie Comtois, de TVA Montréal. Dion a même fait des aveux : « En plus du jogging, j'ai fait du vélo dans la côte à Katevale », a-t-il dit entre deux exercices avec les joueurs.
Un message d'espoir
Dion a connu des moments difficiles lors de son passage dans l'uniforme des Cantonniers au début des années 80. Il s'est fracturé le poignet gauche lors d'un match contre Granby, s'est-il souvenu. « Ce n'est pas toujours facile quand des choses comme cela nous arrivent et je supporte les jeunes joueurs qui vivent présentement la même chose », de dire Dion. Il a d'ailleurs pris quelques minutes pour se reposer et s'entretenir avec Guillaume Pelletier, qui a subi une fracture du poignet lors de la rencontre de la semaine dernière face à Châteauguay. « Il ne faut surtout pas lâcher, tu fais partie de l'équipe et tu les suis. Il ne faut pas se décourager. Ce n'est pas facile, à l'école avec un bras dans le plâtre, tu t'ennuies d'être sur la glace, mais ne désespères pas », a entre autres dit Dion au jeune Pelletier.
Une grosse fin de semaine pour les Cantonniers
La troupe de Martin Bernard a quitté tôt ce matin pour Amos pour une série de deux rencontres en 48 heures face aux Forestiers. D'ailleurs, Bernard n'est pas prêt à appuyer sur le bouton panique en déclarant, plus tôt cette semaine, que « c'est le même groupe de joueurs qui ont remporté cinq victoires à ses six premières sorties. Nous avons une jeune équipe et nous sommes dans un processus d'apprentissage. Il faut apprendre à gérer la victoire comme la défaite. En plus, avec un peu plus de chance, quelques-unes de nos dernières défaites auraient pu être des victoires. » Bernard espère que les quelques petites erreurs que les joueurs pourraient faire en fin de semaine ne seront pas coûteuses.
Les Cantonniers sauteront sur la glace à Amos ce samedi à 19 h avant de disputer une deuxième rencontre dimanche après-midi à 14 h.
Source : Michael Innes, vice-président aux communications
Photo : Jacques Dion (père), Pierre Dion et Louise Dion (mère). (Crédit : Michael Innes)