C'est le samedi 15 février qu'aura
lieu le premier Bal en bleu organisé au profit de la Société de la sclérose
latérale amyotrophique de l'Estrie à l'Hôtellerie Le Boulevard, rue
Bertrand-Fabi à Sherbrooke.
Les organisateurs espèrent vivement
rassembler quelques centaines de personnes afin d'amasser des fonds qui serviront
à acheter de l'équipement qui sera prêté aux personnes récemment atteintes en
attendant l'aide des organismes gouvernementaux.
La présidente d'honneur de l'événement,
la Dre Hélène Bergeron, insiste sur l'importance d'aider les nouveaux malades, dont l'autonomie est lourdement affectée par cette maladie dégénérative
mortelle, mieux connue sous le nom de maladie de Lou Gehrig. « Même si leurs
facultés intellectuelles demeurent vives et intactes, les personnes
nouvellement atteintes deviennent rapidement dépendantes physiquement; elles
sont prisonnières de leur corps. C'est pourquoi elles ont urgemment besoin
d'appareils pour pallier leur manque d'autonomie », a déclaré la Dre Bergeron.
Yvon Therriault, un citoyen
d'Asbestos, a appris le terrible diagnostic de SLA il y a bientôt cinq ans. Depuis
l'annonce de sa maladie, il a progressivement dû faire le deuil de son
autonomie, mais malgré cela il affirme : « Même si je ne peux pas prendre
mes petits-enfants dans mes bras, je suis chanceux de pouvoir encore
communiquer. Plusieurs personnes qui souffrent de la même maladie ne peuvent même
plus dire un mot. Si des appareils peuvent ralentir la dépendance à leurs proches,
il faut les procurer rapidement aux malades. C'est nécessaire pour qu'ils
gardent le moral », affirme-t-il.
La Dre Sylvie Gosselin, neurologue au
CHUS, rappelle que la cause de la SLA est inconnue et, qu'à ce jour, il
n'existe aucun traitement qui puisse guérir la SLA. C'est pourquoi la recherche
est d'une importance capitale. « Au-delà de la
recherche qu'il faut poursuivre et soutenir davantage, il faut aider les
personnes nouvellement atteintes à ralentir leur perte d'autonomie. Dans la
plupart des cas, il est essentiel de disposer d'un fauteuil roulant et,
éventuellement, d'un appareil de levage ».
Les billets de ce souper dansant sont
vendus au coût de 125 $. Ils donnent droit à un reçu de 85 $ aux fins de
l'impôt. Toute personne intéressée à s'en procurer est priée de communiquer
avec la Dre Hélène Bergeron par courriel helenebergeron@bell.net ou par téléphone
au 819 823-7487. On peut aussi se procurer des billets auprès de Mme Hélène
Laflamme, chef de projets au CHUS, par courriel hlaflamme.chus@ssss.gouv.qc.ca
ou par téléphone au 819 346-1110 poste 14350. Enfin, les billets sont aussi
disponibles auprès de Ginette Fauteux par courriel au ginettefauteux@hotmail.com ou par téléphone au 819 565-1644.
Source :
Marielle Levac, bénévole pour la société S.L.A. Estrie