Avec l'été qui vient de s'installer, je constate une fois de plus à quel point il est facile de se comparer aux autres. Les vêtements s'allègent pour dévoiler nos petits secrets un peu plus enfouis durant la saison froide.
Ça me fascine quand je pense qu'on se compare tant aux autres, mais qu'en même temps, on prêche l'originalité et l'importance de se distinguer d'autrui.
Une part de moi comprend cette comparaison, car je crois que c'est la nature de l'humain de se comparer. On regarde à quoi ressemble la ''moyenne'' et l'on se crée une balise, une ''norme''. On voit alors où on se situe par rapport à elle puis on évalue si l'on est satisfait ou pas de notre constatation.
D'un autre côté, on a ce désir de se démarquer des autres et d'avoir ce petit ''je-ne-sais-quoi'' qui nous distingue. On se valorise par notre originalité et notre essence propres.
Quelle dualité, qui est accrue encore plus lors de la saison des maillots et des culottes courtes! Ce combat, à mon avis, est vécu par les femmes, certes, mais aussi par les hommes, qui le vivent différemment.
Mais pourquoi toute cette préoccupation qui, pour certains, se transforme parfois en obsession?
Je regarde autour de moi et je trouve si beau de voir la variété des gens! Chacun a son apparence et je suis d'avis que nos traits nous distinguent et font partie de notre charme.
Pour moi, la gestion de poids, c'est avant tout de prendre conscience de notre corps et de broder autour de son aspect général. Nous ne pouvons pas changer en entier notre morphologie, je crois donc qu'il faut essayer de tirer profit des caractéristiques qui nous plaisent moins sur notre corps et de les intégrer à notre personnalité, en acceptant qu'elles fassent partie de nous.
On peut alors mettre nos efforts sur les aspects qu'on contrôle, comme notre alimentation, nos pensées, nos activités, et l'on travaille à accepter les petites choses qu'on peut difficilement changer.
Je me demande si l'on peut un jour cesser complètement de se tracasser sur ces points de notre apparence, mais j'ai envie d'y croire. Je souhaite encourager les gens à être leur propre balise, à ne se comparer qu'à eux et à écouter comment ils se sentent lorsqu'ils atteignent leur poids bonheur afin de reproduire cette sensation de bien-être.