Justine Lacasse, coordonnatrice aux communications et au développement
philanthropique, Fondation de l'Hôpital de Memphrémagog a reçu le Prix Étoile
montante remis à une philanthrope au Québec de l'Association des professionnels
en philanthropie (AFP) - section du Québec. Ce prix lui a été remis dans le
cadre de la Journée nationale de la
philanthropie qui a eu lieu le 15 novembre dernier.
Faire connaître
la philanthropie
Justine
Lacasse est arrivée à la Fondation de l'Hôpital de Memphrémagog en 2022. Depuis
ses débuts, elle a lancé de nombreuses campagnes ainsi que plusieurs évènements
novateurs. Son but est de cibler une jeune génération de donateurs et de faire connaître
le milieu philanthrope. « Je veux joindre des jeunes personnes qui connaissent
moins ce domaine. J'essaie de leur parler différemment. La jeune génération qui
se montre intéressée a environ 35-40 ans», explique Justine Lacasse. Avec
cette relève en philanthropie, madame Lacasse a créé, entre autres, le Brunch nomade dont la première
édition a eu lieu le 3 juin dernier. Cet évènement a permis d'amasser la somme
de 57 865 $. Un montant de 30 000 $ a
été remis à l'hôpital afin de développer deux spécialités au sein de la clinique
externe: la pédiatrie et l'urogynécologie. « Ce sont des services qui
touchent beaucoup les jeunes puisque certains d'entre eux ont leur petite
famille», mentionne Justine Lacasse.
Madame
Lacasse constate un intérêt des jeunes pour la philanthropie. « La jeune génération
est curieuse et cherche à connaître davantage ce domaine. Elle aime s'impliquer
et cherche à s'engager de façon différente» souligne celle qui est tombée en
amour avec sa profession.
La philanthropie comme carrière
Lorsqu'elle
a reçu son prix, mercredi dernier, Justine Lacasse s'est questionnée sur ce qui
l'avait amenée a embrassé cette carrière qu'elle aime tant. D'emblée, deux
personnes lui sont venues en tête : ses grands-pères. « Mon grand-père
maternel souffrait de bipolarité et il n'a jamais reçu de soins pour traiter la
maladie dont il souffrait. La bipolarité était mal connue. Il n'a pas eu de
soutien et il a eu une triste fin. De son côté, mon grand-père paternel aidaient
les gens qui souffraient de maladies mentales. Lorsqu'il travaillait à l'institut
Philippe-Pinel, il aimait prendre son temps avec les patients et mieux les
connaitre. Il prenait des repas avec eux», explique-t-elle. «Ils m'ont beaucoup
inspirée. Je pense qu'ils ont un peu tracé la voie pour moi. Je ne me verrais
pas faire autre chose dans la vie», de conclure Justine Lacasse.
«
Chaque individu a le pouvoir de faire la différence dans la société. Mais la
philanthropie, quant à elle, en unissant les forces, peut provoquer de grands
changements.»
- Daniel H. Lanteigne, président du conseil
d'administration de l'AFP Québec