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Le marché immobilier québécois continue d'aller à
contre-courant du reste du pays. Alors que plusieurs grandes régions
canadiennes s'attendent à une légère baisse des prix en 2026, le Québec affiche
une dynamique positive, soutenue par une demande élevée et un inventaire
toujours limité. Selon les prévisions de Royal LePage, les prix continueront
d'augmenter l'an prochain, notamment dans les régions de Montréal, Québec et
Sherbrooke, où les maisons à vendre demeurent très recherchées.
Une hausse provinciale de 7 % en 2026
Royal LePage anticipe une augmentation de 7,0 % du prix de
l'agrégat des propriétés au Québec au quatrième trimestre de 2026,
comparativement à la même période en 2025. Cette croissance porterait le prix
moyen à 485 138 $. Les consommateurs québécois se montrent particulièrement
résilients malgré les incertitudes économiques, ce qui soutient l'activité
transactionnelle et les valeurs immobilières.
Le prix médian d'une maison unifamiliale détachée devrait
grimper de 8,0 %, pour atteindre 536 220 $. Les appartements en copropriété
progresseraient de 3,0 %, avec un prix médian prévu de 403 657 $.
Sherbrooke : un marché en plein essor et très recherché
Sherbrooke se démarque également, particulièrement pour les
acheteurs à la recherche d'une maison à vendre ou d'une première propriété.
Selon Royal LePage, le prix de l'agrégat y augmentera de 8,0 % en 2026, pour
atteindre 435 564 $. Le prix médian d'une maison unifamiliale devrait atteindre
477 113 $, en hausse de 7,0 %.
Les baisses successives du taux directeur ont ravivé la
confiance des acheteurs, créant un automne plus dynamique que prévu. Le segment
des maisons unifamiliales reste le moteur principal du marché sherbrookois,
alimenté par les premiers acheteurs, les familles en progression et les ménages
provenant d'autres régions. L'inventaire demeure bas, ce qui soutient la hausse
continue des prix.
Pour les personnes qui suivent de près à Sherbrooke l'immobilier
et les maison à vendre, 2026 s'annonce comme une année active, avec des
conditions favorables aux vendeurs, mais aussi des opportunités pour les
acheteurs motivés, malgré la rareté des propriétés disponibles.
Un contexte économique en évolution
Les quatre baisses du taux directeur en 2025, ramenant
celui-ci à 2,25 %, ont contribué à stimuler la demande au Québec. Les experts
estiment toutefois que le cycle des baisses de taux touche à sa fin. Malgré les
tensions commerciales avec les États-Unis, l'économie québécoise a mieux
résisté que d'autres régions canadiennes, soutenant la confiance des acheteurs.
Source : Royal LePage