Société Arts & culture Sports Chroniqueurs Concours Annonces Classées

  ÉDUCATION / Éducation

Vivre en résidence au Cégep de Sherbrooke

 Imprimer   Envoyer 

Depuis sa fondation en 1968, le Cégep de Sherbrooke n'a cessé d'évoluer en s'adaptant aux changements de sa communauté et du monde qui l'entoure. Il se donne aujourd'hui pour mission de former des étudiantes et des étudiants engagés, compétents et prêts à relever les défis de demain. À l'occasion de son 50e anniversaire, nous commémorons son histoire, son cheminement, et partageons quelques anecdotes...


Un peu d’histoire

La résidence du Cégep de Sherbrooke, située au pavillon 6, héberge des étudiantes depuis 1969. Auparavant réservée aux filles, c’est à la rentrée scolaire de 1973 qu’elle accueillit ses premiers garçons. En effet, étant donné que de plus en plus de programmes se donnaient sur le campus de l’Est, il était beaucoup plus pratique de jumeler les deux anciennes résidences unisexes en un seul lieu mixte. D’ailleurs, en 1975 le campus de l’Ouest ferma et toutes les activités pédagogiques furent déplacées dans les pavillons de l’Est, lieu actuel du campus principal du Cégep.

Au total, la résidence compte 221 chambres réparties sur 9 étages. À l’exception d’un étage mixte, tous les autres sont unisexes.


(Photo : La Résidence illuminée à l’occasion du 50e anniversaire)

Une première expérience de vie commune

Vivre en résidence, c’est avant tout intégrer une communauté d’étudiantes et d’étudiants qui viennent de différents endroits. Il faut donc s’attendre à vivre une expérience des plus enrichissantes.

Le Cégep de Sherbrooke est reconnu pour la diversité de sa communauté étudiante. À la résidence, on y retrouve le même amalgame : Estriens, Québécois, Canadiens et étudiants internationaux. En effet, chaque année, une dizaine d’étudiantes et d’étudiants, venant de différents pays intègrent la résidence. Chacune et chacun emménage et amène son lot de bagage culturel. Pour leur part, ceux qui se partagent une même culture québécoise se différencient sur d’autres aspects : ville d’origine, expériences de vie, parcours scolaire, et bien sûr, le caractère, la personnalité.  Vivre en communauté demande donc une ouverture d’esprit et de bonnes aptitudes interpersonnelles. 


Concilier les études et la vie de jeune adulte

Pour plusieurs, vivre en résidence est la première expérience hors du nid familial. Les étudiantes et les étudiants doivent rapidement se responsabiliser afin d’adopter de bonnes habitudes et une bonne hygiène de vie. En effet, vivre seul en résidence procure une plus grande liberté, mais s’ensuivent de nombreuses responsabilités. Ils doivent dorénavant s’occuper de leur épicerie, préparer leurs repas, faire leur lessive, et la liste continue. De ce fait, ces jeunes doivent apprendre à concilier les obligations quotidiennes avec les engagements scolaires tels que les travaux et la préparation des examens. Bien que pour certains la transition se fait aisément, pour d’autres la situation peut être plus ardue.

Heureusement, les résidentes et les résidents peuvent recourir aux services d’une technicienne en travail social et d’une technicienne en loisirs. Ces ressources contribuent à pallier les difficultés que pourraient rencontrer les locataires en leur apportant du soutien, de l’aide et de l’accompagnement tout au long de leur séjour à la résidence.

La vie en résidence en cinq points avec Meggie Mailloux

Meggie est étudiante au programme Technologie d’analyses biomédicales.

Pourquoi as-tu choisi d’intégrer la résidence?

Je suis originaire de Cowansville, c’est une petite ville de la Montérégie qui compte environ 12 000 habitants. J’ai choisi de faire mes études à Sherbrooke, mais je n’y connaissais personne. Je n’ai pas vraiment cherché à me trouver un appartement. Pour moi, prendre une chambre dans la résidence était le choix le plus rassurant.

Tu viens d’une petite ville avec peu d’habitants, était-ce un choc pour toi de te retrouver dans un environnement avec des jeunes qui viennent des quatre coins de la province, mais aussi d’autres pays?

Oui, c’était assez intimidant au début. C’est sûr que j’étais un peu plus réservée à mon arrivée, mais je pense que le fait de vivre dans la résidence et de faire différentes rencontres m’a beaucoup aidée et fait grandir. Maintenant, je me sens plus à l’aise à tenir des conversations avec différentes personnes. Tous les résidents ont des vécus différents, ce qui fait que nous voyons parfois les choses différemment. Par contre, souvent on se rend compte que nos acquis sont complémentaires.

Ce qui m’a surtout aidé était de me rendre compte que nous étions tous en apprentissage. Que ce soit pour faire la cuisine, la lessive ou juste s’accommoder à notre nouvelle vie, nous partions tous d’un point de départ différent. Pour moi, la résidence est un lieu d’entraide et d’échanges.

Comment réussis-tu à te responsabiliser?

Je pense que contrairement à plusieurs, j’étais déjà assez autonome chez mes parents : j'avais déjà l'habitude de me préparer des repas, par exemple. Mais la grande différence pour moi était la charge de travail au collégial.  Elle est beaucoup plus grande que ce que j’avais au secondaire. Donc, mon défi fut de m’instaurer une bonne routine, et j’essaie de la respecter du mieux que je peux.

Les désavantages de la vie en résidence?

L’adaptation. Faire mes travaux et m’occuper de tout le reste. Je ne pense pas que ce soit un point négatif de la résidence en tant que tel. C’est plutôt un aspect qui touche toutes les étudiantes et tous les étudiants qui ne vivent pas chez leurs parents.

Et maintenant, le plus grand avantage de la vie en résidence?

J’aime le sentiment d’avoir une deuxième famille ici. On fait de belles rencontres, des relations se bâtissent, et même si certains ont quitté la résidence, on préserve les amitiés.

Photo : Meggie Mailloux, étudiante.


  A LIRE AUSSI ...

Transactions rapides : pourquoi la vitesse des paiements en ligne est devenue un critère de confiance

Mardi 18 novembre 2025
Transactions rapides : pourquoi la vitesse des paiements en ligne est devenue un critère de confiance
Intelligence Arti-ficelles : Priscillia Quirion propose un album profondément vrai

Jeudi 20 novembre 2025
Intelligence Arti-ficelles : Priscillia Quirion propose un album profondément vrai
Marriott choisit Sherbrooke : un premier Hôtel StudioRes voit le jour au Canada

Mardi 18 novembre 2025
Marriott choisit Sherbrooke : un premier Hôtel StudioRes voit le jour au Canada
NOS RECOMMANDATIONS
42 000 $ pour la persévérance scolaire à Sherbrooke

Lundi 17 novembre 2025
42 000 $ pour la persévérance scolaire à Sherbrooke
Marriott choisit Sherbrooke : un premier Hôtel StudioRes voit le jour au Canada

Mardi 18 novembre 2025
Marriott choisit Sherbrooke : un premier Hôtel StudioRes voit le jour au Canada
Dépistage 2025 : une clinique de masse pour encourager la prévention des ITSS en Estrie

Mardi 18 novembre 2025
Dépistage 2025 : une clinique de masse pour encourager la prévention des ITSS en Estrie
PLUS... | CONSULTEZ LA SECTION COMPLÈTE...

 
Chat GPT, Le sommelier du journal Estrieplus
Vendredi, 21 novembre 2025
Le Sibaris Pinot Noir Gran Reserva 2024

Daniel Nadeau
Mercredi, 19 novembre 2025
Retour sur l’image…

François Fouquet
Lundi, 17 novembre 2025
« Estie que chus tanné ! »

42 000 $ pour la persévérance scolaire à Sherbrooke Par Martin Bossé Lundi, 17 novembre 2025
42 000 $ pour la persévérance scolaire à Sherbrooke
250 000 $ pour dynamiser la transformation des produits de l’érable à Saint-Georges-de-Windsor Par Martin Bossé Lundi, 17 novembre 2025
250 000 $ pour dynamiser la transformation des produits de l’érable à Saint-Georges-de-Windsor
Lumières, marchés et traditions : Sherbrooke lance la saison des Fêtes Par Martin Bossé Vendredi, 14 novembre 2025
Lumières, marchés et traditions : Sherbrooke lance la saison des Fêtes
Marie-Claude Bibeau confirme la composition de ses comités de Sherbrooke pour 2025-2029 Par Martin Bossé Mercredi, 19 novembre 2025
Marie-Claude Bibeau confirme la composition de ses comités de Sherbrooke pour 2025-2029
Alerte à Sherbrooke : une fraude téléphonique de type “grands-parents” refait surface Par Martin Bossé Vendredi, 14 novembre 2025
Alerte à Sherbrooke : une fraude téléphonique de type “grands-parents” refait surface
Dépistage 2025 : une clinique de masse pour encourager la prévention des ITSS en Estrie Par Martin Bossé Mardi, 18 novembre 2025
Dépistage 2025 : une clinique de masse pour encourager la prévention des ITSS en Estrie
ACHETEZ EstriePlus.com
bannières | concours | répertoire web | publireportage | texte de référencement | site web | vidéos | chroniqueur vedette
2025 © EstriePlus.com, tous droits réservés | Contactez-nous