Avec seulement six matchs à jouer et un retard de quatre points sur la 16e et
dernière place donnant accès aux séries, le Phoenix pourrait bien avoir subi
une défaite de trop dimanche dernier face aux Cataractes de Shawinigan.
La
série aller-retour face aux Voltigeurs cette semaine nous donnera la réponse
définitive, mais il faudra au Phoenix un minimum de trois points pour espérer
être dans le coup pour la fin de la campagne. Globalement, c'est une récolte de
huit points sur une possibilité de 12 dont aura vraisemblablement besoin la
formation sherbrookoise pour faire les éliminatoires. Mission difficile, voire même
impossible.
Mais
bon soyons francs quelques instants, quoique décevante, une non-participation
aux séries n'est pas la fin du monde pour le Phoenix. Personne ne s'attendait à
des miracles cette saison, c'est simplement dommage que l'équipe ait connu ses
meilleurs moments à l'automne.
Personnellement,
et dans le contexte où se trouve l'équipe, j'aime beaucoup mieux voir le
Phoenix obtenir l'un des deux premiers choix au repêchage (tenu à Sherbrooke
dois-je vous le rappeler!) que de le voir se faire manger contre une équipe de
loin supérieure dans un premier tour qui promet d'être très expéditif.
Prenons
l'exemple des Flames de Calgary de la LNH qui, chaque année depuis belle
lurette, proposent une formation de deuxième ordre, mais qui, réguliers comme des
horloges, alignent des victoires en fin de saison pour être certain de ne pas
avoir un choix dans le top 5.
Le
Phoenix n'est pas dans cette situation exacte, mais vous voyez où je veux en
venir. Il ne faut pas vouloir faire les séries simplement pour faire les
séries, ça doit s'inscrire dans le processus normal de construction de
l'équipe. Rien ne sert de brûler les étapes.
Certains
peuvent voir une régression face à l'an dernier puisque l'équipe avait terminé
avec une excellente 15e place. Mais l'an dernier, le club gagnait grâce à ses
vétérans, Alexandre Comtois, Jacob Gervais-Chouinard et Michael McNamee notamment. Cette saison ce sont les jeunes qui ont toute la place.
La formation de l'année dernière n'avait pas beaucoup de
pièces qui seront en jeu lors des grosses saisons de l'équipe tandis que l'édition
actuelle en est remplie.