La députée de Sherbrooke et critique de Québec Solidaire en Éducation, Christine Labrie
a vivement réagit au message du Ministre de l'Éducation transmis sur Tweeter ce matin.
Jean-François Roberge a indiqué dans son message que le nombre d'enseignants à temps complet à pourvoir s'élevait à 256, plutôt que les 360; chiffre qu'il attribue aux données de 2019. « L'an passé, 360 postes d'enseignants à temps plein étaient vacants au 1er septembre. Cette année, il nous manquait 256 enseignants à temps plein en date du 21 août et des postes sont comblés chaque jour. On va y arriver. On fait le maximum pour assurer une belle rentrée à tous.»
La réaction de Mme Labrie ne s'est pas fait attendre: « La semaine dernière, Jean-François Roberge se disait confiant et ne s'inquiétait pas de la pénurie. Aujourd'hui encore, il est dans le déni. Il y a des limites à l'aveuglement volontaire! La pénurie est encore plus grave que l'année dernière pour les enseignants et elle touche aussi d'autres emplois essentiels dans le réseau d'éducation. Chaque jour qui passe, ce ministre démontre qu'il n'est pas l'homme de la situation. Son rôle n'est pas de faire semblant que tout va bien pour rassurer les gens, c'est de mettre en œuvre des solutions face à cette pénurie croissante! » déclare Christine Labrie.
Plusieurs données semblent en effet indiquer que le manque de personnel enseignant est difficile à combler et que les acteurs du milieu font face à un réel casse-tête afin d'avoir un titulaire pour chaque classe. L'Estrie n'échappe pas à cette tendance, et ce, malgré la présence d'un programme d'enseignement à l'Université de Sherbrooke. En janvier dernier, le syndicat de l'enseignement de l'Estrie sonnait déjà l'alarme, signifiant que la région connaissait une grande pénurie d'enseignants, notamment au niveau de la suppléance.