La ministre de la Défense nationale,
madame Anita Anand, a confirmé, le projet de réfection du manège militaire
Colonel-Gaëtan-Côté de la rue Belvédère Sud et la restauration du manège
William.
Sauvons les manèges militaires
Un groupe Sauvons le manège a été
formé afin d'exprimer son désaccord avec la décision du ministère de la Défense
nationale qui avait mentionné que le
manège militaire Colonel-Gaëtan-Coté était trop « en mauvais état » et
qu'il devait quitter son emplacement sur la rue Belvédère. Des discussions
avaient été entamées avec le ministère
de la Défense nationale qui, à l'époque, n'avaient rien présager de bon
concernant l'avenir des manèges militaires. Il y avait beaucoup d'incertitude
quant au plan de sauvetage proposé par le ministère.
Les travaux
Les travaux de réfection ont commencé
sur le manège de la rue Belvédère le 12 octobre 2021. La date de début des
rénovations du manège miliaire de la rue Wiiliam reste à venir. Mais l'annonce de ce matin, pour la restauration
du manège militaire de la rue William, est une très bonne nouvelle pour la
préservation du patrimoine bâti de notre ville, explique David Lacoste,
directeur-général, Musée d'histoire de Sherbrooke.
Histoire des deux manèges militaires
L'édifice de la rue William date de
1840, d'abord construit pour loger le palais de justice, la Défense occupe les
lieux depuis plus de 115 ans. L'édifice se distingue, localement et
nationalement, notamment avec son portique et ses six colonnes inspirées du
modèle classique. Alors que le manège de la rue Belvédère (1908) rappelle les
ouvrages médiévaux avec ses tourelles crénelées.
En plus de leur style architectural
particulier, ces deux édifices sont avantageusement positionnés dans notre
ville. Ils s'intègrent dans l'histoire de leur quartier et de l'ensemble de la
ville. Leur aspect patrimonial dépasse le volet miliaire et architectural, ils
ont d'ailleurs été les pivots d'événements judiciaires et sociaux de grande
importance.
Au Québec, Sherbrooke est la seule
ville, avec Montréal et Québec, à posséder plus d'un manège militaire.[1]
[1]
Source : Musée d'histoire de Sherbrooke