Si les froids extrêmes des derniers jours font des mécontents, ce n'est pas le cas pour l'organisation du Grand Prix Ski-Doo de Valcourt, qui profite de l'occasion pour se prendre d'avance et créer ses pistes. Rappelons que l'événement se déroule du 9 au 11 février.
Puisque depuis quelques années le Québec connait un redoux en janvier, l'équipe du Grand Prix Ski-Doo n'a pas pris de chance et a décidé de s'y prendre d'avance pour créer ses pistes.
« La météo est parfaite pour la production de glace cette année, explique Véronique Lizotte directrice générale de l'évènement. Nous avons entrepris la fabrication de l'ovale avec près de deux semaines d'avance. Nous avons aussi commencé à souffler de la neige au circuit en novembre. C'est une sécurité qui nous promet un bel évènement même si un redoux survient d'ici sa présentation. »
Depuis donc plus d'un mois, l'équipe s'affaire à la préparation de l'événement. Avec le froid des derniers jours et à raison d'un pouce de glace fabriqué quotidiennement, l'équipe croit pouvoir atteindre son objectif de 18 pouces à la mi-janvier.
« La qualité de la neige et de la glace au sol améliore directement la qualité du spectacle et surtout les performances des athlètes », souligne Mme Lizotte.
Les points positifs seraient cependant moins nombreux si les froids extrêmes reviennent s'installer en Estrie pour le week-end d l'événement.
« Les grands froids ne sont pas bons pour la machinerie et peuvent nuire aux performances des athlètes. Cependant, le froid ne joue pratiquement pas sur l'achalandage, puisque la clientèle du Grand Prix est habituée de s'habiller en conséquence. Je me souviens qu'il faisait moins 30 degrés il y a quelques années et on n'avait eu pratiquement aucune baisse d'achalandage », raconte la directrice générale.
Notons que les courses de Snow Bike et les courses d'accélération amateurs sont les deux nouveautés pour cette 36e édition. Rappelons aussi que le gouvernement du Québec octroie au GPSV une aide financière de 155 000 $ pour les trois prochaines années.
Photo dans le texte: crédit Alain Malenfant, Grand Prix de Valcourt