En tant que maire de Sherbrooke, François Godbout promet d'améliorer la planification des travaux publics dans les rues de la ville afin de diminuer les impacts sur la circulation et de réaliser davantage de projets. « C'est inacceptable que des travaux d'envergure, tels que ceux en cours présentement à l'angle des rues King et Wellington, commencent à la fin du mois de septembre. Une meilleure
gestion aurait permis d'effectuer cette reconstruction l'été dernier alors que le trafic était moins dense au centre-ville », explique le candidat.
François Godbout est d'avis que le processus de planification des travaux pose problème à la Ville de Sherbrooke. Le fait que le conseil municipal adopte le budget d'immobilisations seulement en novembre ou en décembre retarde considérablement le début des travaux. Lorsque le budget est établi, le règlement d'emprunt doit être autorisé par le ministère des Affaires municipales avant que les gestionnaires puissent aller de l'avant avec les plans et les appels d'offres. « Cette procédure fait en sorte que les appels d'offres sont souvent publiés en mars ou en avril. Il est donc impossible d'entreprendre les travaux au moment jugé opportun », soutient-il.
François Godbout s'engage à revoir ce processus en profondeur avec le conseil municipal et les fonctionnaires. Il propose notamment de devancer l'adoption du budget d'immobilisations, ce qui faciliterait la concrétisation des projets prévus. « En procédant au vote sur le budget en juin 2010, par exemple, des travaux pourraient commencer dès la fin du printemps 2011. La circulation aux heures de pointe est beaucoup moins problématique en été alors il faut concentrer les travaux les plus lourds et encombrants durant cette période. Pensons davantage aux nombreux usagers de la route et tentons de diminuer les impacts négatifs qu'ils subissent. » De même, la période de réalisation des travaux serait plus longue, soit de mai à novembre environ, ce qui augmenterait le nombre de chantiers en cours durant une année.
Cet engagement va dans le sens des recommandations du rapport 2008 de la vérificatrice générale. En effet, elle indique : « De 2006 à 2008, la Ville de Sherbrooke a engagé en moyenne annuellement seulement 39 % des coûts prévus dans son Programme triennal d'immobilisations. Ces retards qu'elle accumule d'année en année diminuent de beaucoup sa capacité à réaliser la totalité de ses projets d'investissement annuels pour améliorer la qualité de ses services et assurer la pérennité de ses infrastructures. »
Une planification plus efficace des travaux publics s'accompagnerait évidemment d'une campagne de communication majeure. Dès que possible, les citoyens seraient informés des voies de contournement à emprunter afin qu'ils prévoient leurs déplacements en conséquence.
« Mon objectif est toujours de corriger ce qui va moins bien et je sais qu'on peut définitivement faire mieux en ce qui concerne les travaux publics. Il suffit de discuter sérieusement de cette problématique avec les élus et les employés municipaux afin de convenir de solutions satisfaisantes. Voilà un engagement qui peut améliorer à la fois la qualité de vie des citoyens et la gestion des finances publiques », assure François Godbout.
Source : Geneviève St-Denis, attachée de presse