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Servir le Canada avec fierté

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Photo : Le sergent-major Robitaille et le soldat Lacasse sont fiers de servir leur pays et de protéger la population canadienne.
Vincent Lambert Par Vincent Lambert
vlambert@estrieplus.com
Mardi 3 juillet 2018

Chaque jour, des hommes et des femmes enfilent leur uniforme pour servir fièrement leur pays. Je me suis rendu chez les Sherbrooke Hussars pour m'entretenir avec deux membres du régiment pour mieux comprendre leur passion. 

Le sergent-major de l'Escadron A des Sherbrooke Hussars, Jérémie Robitaille, se présente, poignée de main solide et sourire au visage. On se dirige vers une sorte de grand gymnase où sont situés deux véhicules blindés avec une dizaine de soldats bien alignés. Il invite le soldat Philippe Lacasse à se joindre à lui dans la salle de conférence pour l'entrevue. Le jeune homme, fraîchement enrôlé, acquiesce avec assurance.

Assis confortablement, les deux militaires expliquent ce qui les a amenés à intégrer cette unité de réserve. « Au départ, l'armée ne m'intéressait pas tant que ça, explique le sergent-major Robitaille, qui en est à sa 16e année de service. C'est vraiment une histoire de famille. J'avais des cousins qui s'étaient enrôlés. Ils m'ont invité à les rejoindre. Je me suis rendu compte que ce n'était pas exactement ce qu'il m'avait raconté, mais j'ai quand même aimé ça. Plus tu avances, plus tu développes des connaissances dans ton métier. Je me suis rendu compte qu'on était vraiment important. »

« J'ai décidé de m'enrôler parce que je me cherchais un emploi d'été, ajoute pour sa part le soldat Lacasse, qui étudie aussi à l'Université de Sherbrooke. J'ai été intéressé par le métier de membre d'équipage parce que j'aime la mécanique et les gros véhicules. J'ai fait mon cours de recrue. J'ai trouvé ça difficile et exigeant, mais en même temps, je trouvais que c'était un beau défi qui me permettait de repousser mes limites. »

Pour les deux membres des Sherbrooke Hussars, servir le Canada n'était pas une priorité avant de rejoindre le régiment. « Mon désir de servir mon pays est réellement venu quand je suis entré dans les Forces, remarque le sergent-major Robitaille. Quand je me suis rendu compte qu'on avait un impact avec les missions en Afghanistan, je voulais servir mon pays et protéger la population canadienne. Depuis que je suis ici, mon désir a augmenté grandement. »

Même chose pour le soldat Lacasse, qui abonde dans le même sens que son supérieur. « Avant de rentrer dans les Forces, je n'avais pas nécessairement le désir de représenter le Canada, affirme-t-il. C'est quelque chose qui m'a pris par surprise quand je suis arrivé. Tu as vraiment un sentiment d'appartenance et tu t'identifies pas mal plus à ton pays.»

La loyauté, une valeur domiante

Après quelques minutes d'échange avec le sergent-major Robitaille et le soldat Lacasse, on peut déjà voir dans leurs yeux la fierté d'être au sein de la grande famille des Forces armées canadiennes. Chaque militaire arbore le même béret avec le même badge représentant le même régiment.

« Quand on se déploie, on voit vraiment les différences entre les régiments, remarque celui qui a 16 ans de service. On s'organise pour rester ensemble et développer une confrérie. On est fier de notre unité, on la défend et on défend notre nom. »

Même s'il s'est enrôlé récemment, le soldat Lacasse affiche aussi dans la pièce la fierté de porter l'uniforme, quelque chose d'assez nouveau pour lui. « Je trouve ça le fun de représenter mon pays de cette façon-là, confie-t-il. Je suis fier de servir avec des gens dont je connais leur niveau de compétence. Je trouve ça le fun de travailler avec des gens à qui je peux m'identifier. Dans l'armée, on est des gens différents, mais rapprochés par un but commun, soit de servir le Canada. »

Questionnés à savoir quelle était la valeur la plus importante apprise dans les Forces armées canadiennes, les deux militaires n'hésitent pas une seule seconde : c'est la loyauté. « Sincèrement, on se crée une famille, admet le sergent-major. J'ai des amis que ça fait longtemps que je connais et je n'hésiterais pas à mettre ma vie entre leurs mains. Je n'ai même pas à me poser la question. »

Les compromis suivis de beaux souvenirs

Toujours assis dans la salle de conférence après une dizaine de minutes, le sergent-major Robitaille admet qu'il y a des compromis à faire dans une carrière militaire. « C'est de la gestion et du dévouement, note-t-il. Quelqu'un qui n'aime pas ça, il ne restera pas. Si on est là, c'est parce qu'on aime ça et on a le désir de le faire. »

Parfois, combiner la famille avec les cours la fin de semaine n'est pas toujours évident. Cependant, les souvenirs sont nombreux, explique le sergent-major après un moment de réflexion. « Le cours de recrue, je vais m'en rappeler toute ma vie. Je peux dire exactement ce qui s'est passé pendant toutes les fins de semaine. C'est la même chose quand j'ai monté en grade. On est fier d'avoir fait ça et d'avoir eu notre promotion. Les opérations à Montréal pour aider les gens lors des inondations sont aussi un bon souvenir. L'impact qu'on peut avoir auprès de la population, ça fait vraiment une différence. »

L'entrevue finalement terminée, le sergent-major Robitaille confie qu'il aimerait bien réaliser ses 25 ans de service. Ce qui le motive à rester, c'est de donner l'exemple aux recrues. « J'ai eu parfois des supérieurs qui étaient rough, confirme-t-il. Je me suis dit que ce n'était pas ce que je voulais pour ceux qui joignent les rangs. Je ne voulais pas qu'ils aient ce modèle-là. On ne veut pas répéter les erreurs du passé et les abus. C'est vraiment ce qui me garde motivé ici. »

La salle de conférence maintenant libérée, on se dirige vers la porte de sortie du bâtiment abritant les Sherbrooke Hussars. Le soldat Lacasse va rejoindre son groupe alors que le sergent-major Robitaille salue son invité d'un sourire et d'une poignée de main toujours aussi solide.

 

Photos dans le texte: archives EstriePlus.com


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