Dans le cadre du plan d'action 2012-2013 du comité Tags et Graffitis, cinq endroits ont été identifiés et retenus par le conseil municipal pour recevoir les œuvres temporaires des graffiteurs sherbrookois.
Les endroits suivants seront accessibles dans les prochaines semaines aux graffiteurs pour laisser libre cours à leur imagination :
- l'arrière du mur de pratique pour le tennis et l'arrière des deux abris des joueurs de baseball du parc Belvédère (arrondissement du Mont-Bellevue);
- un panneau de bois fixe dans le parc Alfred-Elie-Dufresne (arrondissement de Mont-Bellevue) ;
- un panneau de bois fixe dans le parc Adrien-Cambron situé près des terrains de tennis (arrondissement de Fleurimont);
- le mur arrière du bâtiment de service du parc Jules-Richard (arrondissement de Rock Forest - Saint-Élie - Deauville);
- les blocs de béton entourant le parc des Optimistes (arrondissement de Lennoxville);
- un des murs de l'organisme La Maize (arrondissement de Fleurimont).
Certains ponts ont aussi été ciblés, sous réserve de l'autorisation du ministère des Transports du Québec. Il s'agit des :
- culées et des piliers sous le pont Joffre, entre les rues Wellington Sud et des Grandes-Fourches Sud;
- faces nord et sud des culées sous le pont des Grandes-Fourches;
- faces est et nord du mur de la bretelle Frontenac.
Ces murs bien identifiés seront nettoyés à quelques reprises pendant l'année afin de permettre à de nouvelles œuvres de voir le jour. Par contre, tout graffiti dont le contenu serait haineux ou très violent sera rapidement nettoyé. Tous ces travaux de nettoyage seront réalisés par des jeunes, dans le cadre de travaux communautaires sous la supervision de l'organisme de justice alternative Le Pont.
Oeuvres permanentes
Par ailleurs, trois autres sites pourront recevoir des œuvres permanentes, c'est-à-dire des œuvres d'une durée de vie d'environ cinq ans. Il s'agit du mur arrière de l'organisme Tremplin 16-30, situé au 95, rue Wellington Sud; de l'arrière du mur de la scène à la place de la Cité - sous réserve de l'autorisation de la Société immobilière du Québec - et du mur de la passerelle sous le pont Montcalm, près du bureau d'information touristique.
Pour créer une œuvre permanente, un artiste devra présenter une esquisse au comité tags et graffitis et aux élus de l'arrondissement où se trouve le mur désigné. Cette esquisse devra être approuvée par l'Arrondissement, par les partenaires concernés et par la commission des arts visuels de la Ville de Sherbrooke qui ont la responsabilité d'autoriser ou de refuser le projet.
« Le comité tags et graffitis a été créé en février 2011 pour diminuer les actes de vandalisme commis sur le territoire sherbrookois et qui coûtent chaque année plus de 100 000 $ environ aux contribuables et pour encourager les artistes à s'exprimer dans un cadre légal. Déjà en un peu plus d'un an d'existence, le comité a présenté un plan d'actions, s'est doté d'une image visuelle en plus d'inventorier les lieux où des œuvres d'art seraient souhaitables. Le tout en gardant en tête que ce projet doit être réalisé par des jeunes et pour des jeunes » explique Chantal L'Espérance, conseillère municipale et présidente du comité tags et graffitis.
Source : Service des communications de la Ville de Sherbrooke