Le réalisateur Jean-Marc Vallée nous plonge dans un univers rempli de musique et d'amour. Café de Flore, est une pièce musicale qui a traversé le temps et qui accompagne tendrement les personnages du film. Que ce soit dans les années 60, avec la mère dévouée à son enfant trisomique ou à notre époque avec Antoine, le disc-jockey passionné qui a quitté la mère de ses enfants pour une nouvelle amoureuse. Le cinéphile suivra deux histoires parallèles qui finiront par se joindre. Une belle proposition qui vous habitera à votre sortie de la salle. Jean-Marc Vallée nous touche droit au cœur. «Je suis très heureux des réactions. Il laisse sa marque dans l'esprit des spectateurs. Je voulais parler de l'amour, le grand, celui dont on rêve de toucher, de vivre. J'ai été gâté par le jeu des comédiens. J'ai été choyé par tout ce talent qui a été au service du film. Il y a quelque chose de magique à l'écran. Je souhaite maintenant que les spectateurs s'approprient cette histoire.»
Beaux rôles, beaux acteurs
Vanessa Paradis, Marin Gerrier, Hélène Florent, Évelyne Brochu et Kevin Parent sont bouleversants. Le chanteur gaspésien, qui en est à ses premières armes au cinéma, se tire très bien d'affaire. «Le personnage n'est pas si loin de moi. Je suis amoureux de la vie, la musique m'habite nuit et jour et je suis un passionné. J'étais dans une certaine zone de confort. Mais j'ai eu à m'ajuster pendant le tournage, j'ai connu quelques lacunes et les acteurs d'expérience m'ont donné un grand coup de pouce. Je sais que si je veux continuer à jouer, j'aurai des devoirs à faire, des croûtes à manger. Je suis prêt à m'investir et j'ai envie de voir où cela va me mener.» La présence de Kevin Parent dans Café de Flore est une belle surprise. Le personnage d'Antoine lui va à merveille.
Hélène Florent, connue pour La Galère et Toute la vérité est méconnaissable dans le rôle de Carole, celle qui se fait larguer par Antoine. «Je suis ravie par cette présence au grand écran. C'est très loin de ce que je fais à la télé. J'aime ce changement physique, cela amène une profondeur au personnage. C'était un beau défi d'actrice et j'ai envie de jouer plus souvent dans ces zones qui sont loin de moi.» Pour le rôle de Rose, la nouvelle amoureuse, Évelyne Brochu était toute désignée. Dès son arrivée dans le scénario, elle apparaît tout sourire et séduisante à souhait. «Je voulais ce rôle. Dès la lecture du scénario, j'ai eu un immense coup de foudre. Je me suis placée comme spectatrice et j'ai eu envie de voir ce film! L'amour est omniprésent dans l'histoire et l'amour était aussi présent sur le plateau de tournage. C'était rassembleur et intense comme lieu de travail. L'énergie était agréable et je pense que cela se sent à l'écran. Tous les personnages vivent l'amour sous différentes formes et j'ai trouvé cela très inspirant.»
Café de Flore se démarque déjà dans des festivals consacrés au cinéma, aussi il ouvrira la semaine du cinéma québécois à Paris en novembre. Si à la sortie de la projection vous en voulez encore, le réalisateur et les éditions Alto proposent un livre magnifique sur le travail des artisans. www.cafedeflorelefilm.com