C'est avec amusement que le chef du Renouveau sherbrookois Bernard Sévigny a réagi aux attaques dont il a fait l'objet de la part du candidat François Godbout, attaques relatives à son expérience à titre de conseiller municipal.
« Je trouve l'ensemble de la démarche de M. Godbout un peu singulière. D'une part, il cherche à se positionner comme une sorte d'héritier de Jean Perreault, mais du même souffle il passe sous silence un élément fondamental de la carrière politique de Jean Perreault, à savoir qu'il a siégé comme conseiller municipal pendant 12 ans avant de se sentir prêt à assumer les fonctions de maire », a rappelé Bernard Sévigny.
Bernard Sévigny ajoute par ailleurs, qu'il faut de l'humilité quand on aspire à représenter les citoyennes et les citoyens de Sherbrooke.
« Pour moi c'est un principe central, on doit avoir l'humilité de comprendre que personne n'a la science infuse. C'est tout simple, dans la vie, on doit faire ses classes, commencer au bas de l'échelle et apprendre. La ville de Sherbrooke, avec ses 149 000 habitants, ses 1700 employés, ses comités, ses responsabilités, le cadre réglementaire à l'intérieur duquel elle évolue et ses multiples interactions avec les autres paliers de gouvernement est une organisation très complexe. C'est simple, on ne s'improvise pas, du jour au lendemain, maire de Sherbrooke. Il faut des mois, voire des années, pour en saisir tous les aspects et toutes les complexités », a souligné Bernard Sévigny, candidat du Renouveau sherbrookois à la mairie.
Par ailleurs, le chef du Renouveau sherbrookois a rappelé que dans les villes de taille semblable au Québec, les maires actuels sont, dans la plupart des cas, d'anciens conseillers qui, comme lui, ont appris à connaître la machine municipale avant de se sentir prêts à s'engager dans la course à la mairie.
« C'est drôle parce qu'en regardant ce qui se passe ailleurs, on constate qu'à Trois-Rivières, à Gatineau, à Drummondville, à Lévis, à St-Jean-sur-Richelieu et un peu partout au Québec, les maires et mairesses sont d'anciens conseillers municipaux ou encore des maires d'anciennes villes fusionnées. Ici, dans la région, on constate que le maire sortant affronte des conseillers sortants à Magog et à Coaticook et qu'ailleurs ce sont des conseillers sortants qui s'affrontent pour la mairie, comme c'est le cas à East Angus notamment. C'est la situation de Sherbrooke qui est singulière alors que plusieurs candidats semblent croire que l'on peut s'improviser maire de la ville du jour au lendemain et ce, sans aucune expérience de la gestion municipale », a conclu Bernard Sévigny.
Source : Étienne Vézina, responsable des communications