Bien qu'ils soient amis et complices à la radio, Maxime Lalonde et David Brown d'Énergie 106,1 seront des rivaux pour l'instant d'une soirée. En effet, les deux animateurs croiseront le fer au gala de lutte Apogée 6, présenté par l'Académie de lutte estrienne (ALE).
Tout près de 500 personnes seront attendues vers 19 h 30 ce samedi lors du gala de lutte Apogée 6, présenté par l'Académie de lutte estrienne, au Centre de l'activité physique du Cégep de Sherbrooke. Sur le ring, les animateurs d'Énergie 106,1 David Brown et Maxime Lalonde croiseront le fer dans un combat « épique et légendaire ». En effet, ils seront impliqués dans le match opposant Simon Easton et Johnny LaMagouille.
« On n'a pas vraiment eu besoin de s'entraîner, explique Maxime. On va avoir plus un rôle artistique que combatif. On va être les gérants de respectivement LaMagouille et Easton. Ça se peut qu'on soit impliqué de près, mais pas tant que ça. On ne luttera pas à proprement dit. On va être dans l'aspect spectacle », ajoute-t-il.
Pour ce combat, David aura le rôle du gentil alors que Maxime sera dans le clan du méchant. « Max est dans le camp des méchants, et moi, je suis dans le camp des bons. Ça va être bien le fun d'affronter Max », commente David.
Un intérêt depuis l'enfance
La lutte a marqué les deux animateurs de radio de manière différente. Pour David, c'est l'aspect spectacle qui a retenu son attention. « Ce qui m'a toujours attiré dans la lutte, c'est l'aspect spectacle, l'aspect cascade, précise-t-il. C'est ce qui m'attirait. Je ne suivais pas les histoires, plus jeune. Ce qui me faisait tripper, c'était l'aspect cascadeur », illustre-t-il.
Questionné sur le sujet, Maxime, quant à lui, dit apprécier la discipline. « J'ai un tatou de The Rock sur le bras, sourit-il. J'ai commencé à regarder la lutte quand j'avais trois ans avec mon père. J'ai grandi en regardant la lutte. Dans les dernières années, je l'ai lâchée un peu après la période The Rock et Stone Cold. Quand ils sont partis, ça s'est terminé, mais j'ai une profonde affection pour cette discipline », ajoute-t-il en riant.
Avant le spectacle de demain soir, les deux animateurs avaient déjà expérimenté la lutte à leur façon. « J'ai quatre combats de lutte à mon actif, rigole Maxime. Je me suis tiraillé avec mon père et mon grand-père toute ma jeunesse. C'était mon activité préférée quand j'allais chez mes grands-parents. J'ai fait des combats semi-amateurs avec des chums. J'ai fait deux combats officiels en Abitibi et ça va être mon deuxième ici avec l'ALE », souligne Maxime.
« J'ai essayé aussi la lutte, mais contre mon gré, explique avec humour David. C'était mon initiation à la station. J'en revenais pas que Lalonde me fasse faire ça. J'ai eu vraiment du fun, et j'ai réalisé que c'était encadré et que les [lutteurs] sont des pros. Ça prend de la pratique. Le lendemain, j'avais un collier cervical », se rappelle-t-il.
Une soirée au grand spectacle
Pour ce gala de lutte, une programmation intéressante attend les amateurs. « L'Académie a atteint son but en ayant des lutteurs de partout en Estrie, et qui s'exportent régulièrement à travers le Québec, fait valoir Sébastien Morin, président et fondateur de l'ALE. J'ai des lutteurs comme entre autres Big foot, Tony The Wanted, Simon Easton, Kira et Sally qui font très bonne figure à l'extérieur. Nous avons des lutteurs qui viennent autant de Sherbrooke, Granby, Drummondville et Therford Mines. Ils s'entraînent à notre local de pratique », souligne-t-il.
Le spectacle de samedi soir sera le dernier « champ de bataille ». « Cette année, neuf combats seront présentés, note M. Morin. Un combat féminin pour la ceinture sera présenté entre Sally et Kira. Il y aura la finale qui déterminera le champion ultime de l'ALE qui opposera Mg Animal, le champion Tony the Wanted, BigFoot et Xplicit », ajoute-t-il.
Plusieurs autres combats garderont les amateurs sur leur chaise. Une chose est certaine : Maxime et David comptent bien s'amuser et donner un spectacle à la foule.