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  CHRONIQUEURS / Deux mots à vous dire

Tout va changer, demain…

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François Fouquet Par François Fouquet
Mardi 3 janvier 2023

Je n'avais jamais réalisé que la chanson de Fugain « Tout va changer », était en fait une chanson de Noël.

Tout va changer ce soir,
On prend un nouveau départ

Bien que composée pour Noël, la chanson a un lien évident avec le Nouvel An. Je porte toujours cet espoir un brin naïf que le changement de nombre, à minuit, sera synonyme d'un renouveau plus beau que ce qu'on connait.

En ce jour de l'An, je lis les nouvelles du monde. Je peux bien faire semblant que ce n'est pas mon monde, mais j'y habite quand même. Et je réalise que la petite phrase : « je suis privilégié d'être né au Québec » ne suffit plus à me réconforter. Au moment de commencer une année toute neuve, force est d'admettre que les choses ne vont pas si bien.  

Je pense à la guerre en Ukraine. Elle, je ne la comprends pas. En fait, je comprends techniquement. La volonté de contrôler, de gagner du territoire, de mieux se positionner de façon stratégique. La maladie mentale d'un dirigeant narcissique. Je comprends tout ça. Ça m'est totalement inacceptable, mais je comprends.

Inacceptable. C'est ça, au fond : quand je dis que je ne comprends pas, c'est plutôt "je ne l'accepte" pas que je devrais dire.

La beauté du monde

J'ai vu la beauté de quelques pays où j'ai pu mettre les pieds au fil des ans. Je lis la chronique du Bourlingueur, Jonathan Custeau. « Elle est belle. La Bosnie (...) Mais sa population est un plus grand trésor encore. »

Toute la beauté qu'on voit, toute la beauté dans les regards des gens qu'on croise, tout ça n'y peut rien : qu'elle soit froide, économique ou politique, quand elle s'installe, la guerre éclipse l'humain. La guerre prend la vie de millions de personnes en otage au nom d'une stratégie, d'une vengeance, d'une « réalité » historique, d'un repositionnement géographique, peu importe.

Parfois, elle n'est explicable que la tête d'un fou assoiffé de pouvoir. Je vous laisse choisir le nom de la personne que vous voulez. Le choix est grand.

En 1914, sur différents fronts de la Première Guerre mondiale, le 24 décembre, une trêve improvisée s'est installée. Sur différents fronts, les deux camps ont quitté leurs tranchées et ont respecté une trêve. C'est Noël, quand même.

Après, au nom du devoir, des ordres reçus et je ne sais trop quoi, ils ont continué à s'entretuer. Pendant 4 ans.

Cette anecdote historique dit tout, pour moi : l'humain ne naît pas violent. Il le devient. On l'engage sur la voie de la violence, souvent envers et malgré lui. Par toutes sortes de moyens et de manipulations.

Pourtant, sur les fronts des multiples guerres, plein de gestes humanitaires sont posés par des gens qui laissent l'humain rejaillir, un instant, lors ou entre deux combats. L'humain rejaillit, trahissant souvent le fait que le soldat ne comprend pas ou n'adhère pas bien à ce qu'il fait là.

Et mon année 2023... J'en fais quoi?

Tout va changer ce soir, on prend un nouveau départ (...) sous un torrent d'étoiles,
demain il fera beau.

Je sais bien que ce ne sera pas magique, même si ça fait du bien de la croire!

Dans les faits, j'espère que 2023 sera un rendez-vous avec notre responsabilité personnelle.

L'exemple évident : les virus sont et seront de plus en plus nombreux. Ce sera à chacun de décider ce qu'il fait avec ça. Quand on a des symptômes, on fait quoi? On s'isole? On porte le masque quelques jours quand on est en contact avec d'autres?

L'argument principal des gens que les mesures sanitaires obligatoires heurtaient tenait dans le fait que « nous sommes assez grands pour savoir comment agir ».

C'est le moment de se mettre en action!

Même raisonnement pour notre apport économique, l'achat local, notre impact individuel sur l'environnement, sur le tissu social.

Je regarde et lis les bulletins de nouvelles et les reportages et je me dis une chose : j'ai une responsabilité personnelle dans ma manière de me comporter au quotidien. Et plus nous sommes nombreux à assumer ces responsabilités personnelles qui peuvent, à priori, paraître insignifiantes à l'échelle de la province, du pays ou de la planète, plus on a un poids décisionnel.

Mon premier engagement de 2023 : rejeter l'argument selon lequel nos gestes sont inutiles pour l'environnement tant que les grands pays pollueurs ne feront pas mieux.

 

Clin d'œil de la semaine

Que Poutine et les dirigeants des pays agresseurs se responsabilisent et qu'ils guident eux-mêmes leurs armées au front, les pieds en sol guerrier. Cibole, arrêtez de faire la guerre dans le confort de votre salon, comme si c'était un jeu vidéo!

S'cusez-la... 


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