Le Service de police de Sherbrooke (SPS) a continué sa lutte
au trafic de stupéfiants au sein du territoire. Il a notamment démantelé une
culture extérieure de plants de cannabis, saisissant 314 plants.
Le groupe régional, ACCÈS Cannabis, composé du SPS et de la
Régie de police de Memphrémagog (RPM), ont effectué une opération sur un
terrain boisé du chemin Laliberté, endroit où 314 plants de cannabis
poussaient. Ceux-ci ont été coupés et saisis. De plus, la Sûreté du Québec a
prêté assistance avec son hélicoptère.
« Les plants auraient été cultivés à cet endroit sans la
permission du propriétaire des lieux », indique le porte-parole du SPS, Martin
Carrier.
Deux autres
perquisitions
Le groupe régional, ACCÈS Cannabis a effectué deux autres perquisitions
ce jeudi, soit au 96 rue Bowen Nord et au 1725 rue Thomas-Evans. Il s'agit
d'une enquête de plusieurs mois et d'informations reçues du public qui ont
permis aux policiers de se rendre sur ces lieux et ainsi démanteler un point de
vente de stupéfiants.
Des livraisons étaient aussi faites par les deux femmes de
39 et 24 ans ainsi que l'homme de 35 ans. Ces derniers ont tous été arrêtés à
la suite du ratissage des policiers. Une des deux femmes a été libérée avec
promesse de comparaître et les deux autres par sommation en attendant la suite
des procédures judiciaires.
Lors de ces fouilles, les policiers ont saisie près de 60
grammes de cocaïne, 30 grammes de bonbon THC, plus de 14 grammes de bonbon au
cannabis, 107 comprimés de morphine, 920 en dollars canadiens ainsi qu'une
Subaru Impreza 2009 en bien infractionnel.
Des accusations de possession de cannabis illicite, de
possession de cocaïne aux fins de trafic et de possession de morphine dans le
but de la distribuer pourraient notamment être portées à leur endroit.
L'organisation policière rappelle qu'il est possible de signaler
de l'information aux policiers de façon anonyme. Pour ce faire, il suffit de
contacter « Échec au crime au 1-800-711-1800 » ou via le site Web. Cet
organisme est composé de bénévoles, non policiers, qui se chargent de
transmettre l'information aux policiers sans en identifier l'origine.