Ce n'est pas les histoires qui manquent dans le quotidien de l'humoriste Simon Leblanc. En effet, souvent confronté à des imprévus de la vie, il livre ses anecdotes à son public de manière authentique avec une touche d'expressivité. Finissant son premier one-man-show, Simon est déjà en rodage pour son deuxième spectacle.
Le Vieux Clocher de Magog accueillera sur sa scène (11 au 15 juillet) un humoriste fort sympathique. Simon Leblanc viendra raconter avec expressivité et authenticité ses anecdotes, inspirées des imprévus de la vie. Son premier one-man-show « Tout court » tire à sa fin, et il est déjà en rodage pour son deuxième spectacle, « Malade ».
Si gérer deux spectacles pouvait sembler mélangeant pour certains, ce ne l'est pas pour l'humoriste. « Ce n'est pas mélangeant. Par contre, j'ai toujours peur avant d'embarquer sur scène de me mélanger, explique-t-il. Une fois que c'est parti, on dirait que j'embarque dans les histoires puisqu'elles sont tellement différentes. Je ne peux donc pas retomber dans d'autre chose. C'est plus épeurant que ce que c'est pour vrai », assure-t-il en riant.
Simon Leblanc ne sera pas à son premier passage à Magog. En effet, il a présenté presque au même moment l'année dernière son premier one-man-show au Vieux Clocher. « C'est comme un passage obligé, Magog, sourit-il. C'est le fun, il y a du booking et la salle est belle. Les billets se vendent bien. On dirait que c'est comme un amalgame. On n'a pas le choix, c'est trop dans l'air du temps », exprime-t-il.
Un nouveau spectacle, une même formule
Le nouveau spectacle de Simon Leblanc mettra encore une fois de l'avant les imprévus de la vie et tout ce qui peut toucher le public au quotidien. « C'est encore la même chose, indique-t-il. Je parle du fait que j'ai été malade plus jeune à 22 ans. J'ai vécu toute sorte d'affaires épouvantables avec le système de santé, et je ne pouvais pas passer à côté. Il y a des choses là-dedans qui sont extrêmement drôles. J'ai embarqué là-dedans à plein et après, ça me mène à autre chose. Je parle de voyages et de toute sorte d'affaires qui nous touchent. Ça ratisse large comme show, mais ça parle tout le temps des expériences vécues », remarque-t-il.
« Malade », c'est un continuum de « Tout court ». Aucun décor et simplicité: voilà ce qui rend heureux Simon Leblanc. « C'est simple et j'aime vraiment ça cette formule-là, illustre-t-il. C'est un peu un show anecdotique. C'est sûr que je vieillis, donc ça l'a pris de la maturité et de l'expérience aussi, à force de tourner. C'est vraiment semblable et tant que ça va me plaire, je vais continuer de cette façon-là. »
Si le nouveau spectacle garde la même formule anecdotique, son énergie sera toutefois mieux dosée. « C'est un show qui est un peu plus low en énergie parce que j'essaie de rentrer ça plus serré en blague et moins haut en énergie, précise Simon. Je me fatigue trop à force de me pousser au maximum à tous les shows. J'essaie que le monde ne s'en rende pas compte par contre. L'énergie vient plus du public que de moi quand c'est drôle », rappelle-t-il.
Une dose d'improvisation
Bien qu'en humour, la ligne directrice d'un spectacle est la plupart du temps planifiée, pour Simon Leblanc, il n'est pas rare de voir apparaître de nouvelles idées sur scène. « Ça arrive souvent que j'aie une idée qui arrive comme ça sur scène, précise-t-il. Souvent, j'ai essayé plein d'affaires. C'est beaucoup d'improvisation et un moment donné, ça finit par se stabiliser et devenir un show », remarque-t-il.
Si les idées fusent de partout, la sélection est de mise pour Simon Leblanc dans la création d'un spectacle. « Faut vraiment être sélectif, car il faut prendre des choses qui font la suite ensemble, sourit-il. Je suis là-dedans dans cette sélection. C'est ce qui fait partie du rodage. C'est pour ça que j'aime faire beaucoup de shows, j'ai beaucoup de numéros. »
« Quand je suis embarqué dans l'humour, j'ai juste fait ce qui pensait qui était drôle, ajoute Simon Leblanc. Je me suis mis à raconter et j'ai intégré du stand-up. Je n'ai pas intellectualisé ça. J'ai fait ce que j'aimais faire. J'ai été comme je le sens. »
Lorsqu'il foulera la scène du Vieux Cocher, Simon Leblanc ne se met aucune attente, outre celle d'avoir du plaisir. « On espère toujours que ça fonctionne, mais sinon, je n'ai aucune attente, dit-il. Je n'ai pas le syndrome de la page blanche ou des mauvaises réactions. J'aime ça travailler sur un show et le rendre meilleur. Que ça aille bien ou mal, pour moi ça va toujours bien dans le sens où j'aime ça faire ce métier-là. Pour le monde, j'espère qu'il va aimer ça. Ce que je veux, c'est que le monde vient sans attente. C'est ça la meilleure affaire. On va avoir du fun », assure-t-il.
