Société Arts & culture Sports Chroniqueurs Concours Annonces Classées

  VOYAGES GASTRONOMIE / Événement gastronomique

33e remise du prix culinaire « Ovide-Boucher »

 Imprimer   Envoyer 
Annie Roy Par Annie Roy
aroy@estrieplus.com
Jeudi le 20 novembre 2014

La Société Saint-Jean-Baptiste, en collaboration avec Lise Boulé, directrice adjointe au Pavillon du Vieux-Sherbrooke et Steve Beauchemin, responsable du département de cuisine à l'intérieur du programme « Alimentation et tourisme », est fière d'honorer trois étudiants qui se démarquent et se préparent à devenir des chefs cuisinier réputés.

Voici les récipiendaires 2014 du concours culinaire « Ovide-Boucher » de la Société Saint-Jean-Baptiste du diocèse de Sherbrooke :

Émilie Belleville, étudiante au programme de cuisine - Centre professionnel 24 juin

« Je dois avouer qu'être cuisinière ne faisait pas partie de mes projets à 18 ans. J'étais encore jeune et je me voyais dans un beau bureau à remplir de la paperasse toute la journée. Une fois mon attestation d'études collégiales en techniques de bureautique en main, j'étais déjà descendue de mon nuage. Être assise sur une chaise entre quatre murs ne m'intéressait plus du tout. Pendant quelques années j'ai déambulé. J'ai eu plusieurs emplois à salaire minimum, souvent deux en même temps. Un jour, mon patron du Canadian Tire m'a rencontré pour me demander ce qui n'allait pas, ce que je cachais sous ma coquille. J'en suis restée surprise sur le coup, car pour moi, j'allais bien et mes petites jobines me satisfaisaient. Après longue réflexion et une remise en question assez importante, j'ai ouvert les yeux.

C'est en observant ce qui me rendait heureuse dans la vie de tous les jours que j'ai choisi le domaine de la cuisine. Pendant les deux années qui ont suivi, j'ai lu, j'ai regardé, j'en ai parlé, je me suis amusée. On a souvent essayé de me décourager. La cuisine, ce n'est pas payant à ce qu'on dit. Je ne vois pas mon avenir comme ça moi. Je ne choisis pas ce métier pour le salaire, mais bien pour aimer ce que je fais. Vouloir se lever le matin parce qu'on aime notre boulot c'est le but d'une vie selon moi.

Aujourd'hui j'ai 25 ans, je suis serveuse et la cuisine est mon étoile. Je fais partie des deux côtés de la passe comme on dit. Mon but est de faire les deux, c'est-à-dire cuisiner et servir. Le plaisir que j'ai quand je goûte à un plat réussi et la fierté que j'ai de le servir ensuite ne s'explique pas. Dans quelques années, je serai chef à domicile et traiteur ».

Jonathan Perez Rivera, étudiant finissant en cuisine d'établissement - Centre professionnel 24 juin

« C'est en République Dominicaine, entre terre et mer et dans un climat tropical que j'ai commencé à m'intéresser à la cuisine. La cuisine de mon pays d'origine est simple, mais toujours faite avec amour et avec des produits frais. Les repas sur la plage entre amis et en famille, avec les odeurs de cuisson des poissons tout juste pêchés, sont parmi les plus beaux souvenirs que j'ai de là-bas. Dans le village de Cabrera, d'où je viens, j'étais à la fois pêcheur et commis dans une épicerie, des expériences qui m'ont permis d'être directement en contact avec les produits locaux. Les fruits, les poissons et les fruits de mer y sont incomparables.

J'ai immigré au Canada avec mon frère, en 2009, à la recherche de meilleures opportunités pour mon avenir et je suis tombé assez vite dans la cuisine. Le premier emploi qui m'a été offert a été celui de plongeur à temps plein dans les cuisines du train Orford Express. Je ne parlais alors pas un mot en français, mais je suivais en parallèle un cours de francisation. Petit à petit et à mesure que mon français s'améliorait, le chef, Jordan Thompson et le sous-chef Ismael Mrabet m'ont introduit à la cuisine et aux produits d'ici. La solidarité qui régnait dans cette cuisine m'a marqué pour toujours. C'est avec les encouragements de ces gens que j'ai voulu poursuivre une carrière de cuisinier et que je me suis inscrit au programme de cuisine professionnelle. Je passe de beaux moments au Pavillon du Vieux-Sherbrooke depuis que j'y étudie. J'ai, par exemple, eu le bonheur d'être sélectionné avec sept autres étudiants pour participer à la 20e édition du Gala des Grands chefs. Rencontrer les chefs de la région a été une expérience très inspirante pour moi. À l'école, je suis connu pour ma bonne humeur, ma grande initiative et mon esprit d'équipe.

Depuis juin dernier, je suis cuisinier au restaurant Méchant Steak. J'y ai découvert une cuisine jeune et travaillée, ainsi que la passion pour les viandes. J'ai d'ailleurs décidé de m'inscrire au programme de boucherie de détail l'année prochaine ».

Vicky Breton, finissante en cuisine d'établissement - Pavillon du Vieux-Sherbrooke

« Après m'être inscrite au programme de cuisine deux années consécutives et avoir dû reporter mon projet, en 2013 j'ai décidé que c'était là que ça se passait! J'ai donc mis tout en œuvre pour réaliser ce rêve de pouvoir affiner mes techniques de cuisine, de développer mon imagination culinaire et de respecter les produits.  Après quelques semaines d'adaptation entre le travail, la famille et les études, la passion et la soif d'apprentissage m'ont vite données le courage de passer au travers. En 2014 j'ai été sélectionné pour participer au Gala des Grands Chefs. Je me suis vraiment senti à ma place et convaincu que j'avais fait le bon choix de carrière. J'adore la concentration qu'un tel travail demande, on doit être assidu et perfectionniste. Apprendre des Grands qui m'ont précédée et qui parlent de leur métier avec encore autant de passion m'a motivé encore plus. Je travaille depuis plusieurs années dans une résidence privée pour personnes âgées. Mon but maintenant est de les ouvrir à de nouveaux produits, leur faire connaitre autre chose que leur routine alimentaire, leur offrir de beaux produits frais et santé sans trop de transformation. Parallèlement à mon travail, je compte aussi me partir en affaires pour continuer à pratiquer plus profondément ce que j'ai appris et me permettre de m'exprimer à travers mes réalisations culinaires. J'ai l'intention aussi après ma formation de continuer à me spécialiser dans certaines branches de mon métier. Je suis très déterminée à aller au bout de mes buts ».


  A LIRE AUSSI ...

Quoi faire ce weekend en Estrie ?

Jeudi le 9 mai 2024
Quoi faire ce weekend en Estrie ?
Qu’est-ce que le Web 3.0

Vendredi le 17 mai 2024
Qu’est-ce que le Web 3.0
Le groupe sherbrookois Hey Major lance le deuxième extrait de leur prochain album

Vendredi le 17 mai 2024
Le groupe sherbrookois Hey Major lance le deuxième extrait de leur prochain album
NOS RECOMMANDATIONS
Le corps retrouvé à Drummondville est bien celui de la résidente de Windsor, Christine Leblanc

Jeudi le 16 mai 2024
Le corps retrouvé à Drummondville est bien celui de la résidente de Windsor, Christine Leblanc
Le Groupe Beaucage décroche l’or au  palmarès des Sociétés les mieux gérées au Canada

Mardi le 14 mai 2024
Le Groupe Beaucage décroche l’or au palmarès des Sociétés les mieux gérées au Canada
Les policiers de Sherbrooke enquêtent sur un incendie d'origine criminelle

Mardi le 14 mai 2024
Les policiers de Sherbrooke enquêtent sur un incendie d'origine criminelle
PLUS... | CONSULTEZ LA SECTION COMPLÈTE...

 
À 157 km h dans une zone de 80 km h à Magog pour éviter d’être en retard au travail Par Daniel Campeau Vendredi, 17 mai 2024
À 157 km h dans une zone de 80 km h à Magog pour éviter d’être en retard au travail
Un constat d’échec Par Daniel Nadeau Mercredi, 15 mai 2024
Un constat d’échec
Le Groupe Beaucage décroche l’or au  palmarès des Sociétés les mieux gérées au Canada Par Julie Meese Mardi, 14 mai 2024
Le Groupe Beaucage décroche l’or au palmarès des Sociétés les mieux gérées au Canada
ACHETEZ EstriePlus.com
bannières | concours | répertoire web | publireportage | texte de référencement | site web | vidéos | chroniqueur vedette
2024 © EstriePlus.com, tous droits réservés | Contactez-nous