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Une pétition déposée à l'Assemblée nationale demande au
gouvernement du Québec de supprimer la taxe de vente provinciale (TVQ) sur les
vêtements usagés pour enfants. Une mesure soutenue par la députée de
Sherbrooke, Christine Labrie, et la commerçante Annick Leclerc, propriétaire de
la boutique Bébé Méghan.
Une mesure simple pour aider les familles
Christine Labrie, députée de Sherbrooke, appuie
officiellement la pétition lancée par Annick Leclerc. Ensemble, elles demandent
l'abolition de la taxe de vente du Québec sur les vêtements usagés destinés aux
enfants. Pour la députée, cette proposition représente une façon concrète et
rapide d'aider les familles à faire face à la hausse du coût de la vie.
« Les enfants grandissent tellement vite, quand on est
parent, on doit constamment racheter des vêtements, et même quand ils sont
usagés, ça finit par coûter cher », souligne Christine Labrie. Elle rappelle
d'ailleurs que certains produits pour bébés, comme les couches lavables,
bénéficient déjà d'une exemption de taxe.
L'idée est donc de permettre aux parents de souffler un peu
sur le plan financier, tout en encourageant la réutilisation des biens. En
retirant la taxe de vente sur les vêtements d'occasion pour enfants, le
gouvernement enverrait un signal fort de soutien aux familles et à la
consommation responsable.
Un appui à la réutilisation et aux commerces locaux
Annick Leclerc, propriétaire de la boutique Bébé Méghan à
Sherbrooke, se réjouit de cette initiative. Son commerce propose des vêtements
usagés en bon état à prix abordables. Selon elle, l'abolition de la taxe permettrait
« de faire d'une pierre deux coups : soutenir les familles qui ont de plus en
plus de difficultés à s'en sortir et à encourager les entreprises comme la
mienne qui contribuent concrètement à réduire le gaspillage ».
Elle rappelle que l'industrie du textile est l'une des plus
polluantes au monde. En favorisant la revente et la réutilisation, il devient
possible de détourner une grande quantité de vêtements de l'enfouissement, tout
en offrant une alternative durable et économique.
Une pétition ouverte jusqu'en 2026
La pétition, marrainée par Christine Labrie, est disponible
en ligne sur le site de l'Assemblée nationale du Québec. Les citoyens peuvent
la signer jusqu'au 27 janvier 2026.
Cette démarche vise à convaincre le gouvernement d'adopter
une mesure à la fois écologique, sociale et économique. Une petite modification
fiscale, mais un grand pas vers un Québec plus solidaire et durable.
Source : Mirianne Dussault-Brodeur, attachée de
presse de Christine Labrie