Tous les élèves du Centre de services scolaire
de la Région-de-Sherbrooke (CSSRS) qui ont besoin du transport scolaire à la
rentrée 2022-2023, pourraient avoir à se trouver un autre moyen de transport !
Malgré des hausses importantes consenties par
le gouvernement du Québec aux transporteurs scolaires et après neuf mois de
discussions, les négociations sont dans une impasse et la signature des
renouvellements se fait toujours attendre.
Sylvain Racette est directeur général du CSSR
déplore que cette possibilité ne peut malheureusement être écartée :" Nous
n'en sommes malheureusement pas arrivés à une entente, nous sommes conscients
des impacts qu'entraînerait l'annulation du transport scolaire. Mais nous
tenons cependant à rassurer les parents : nous faisons tout notre possible pour
régler cette situation avant la rentrée et nous sommes confiants d'en arriver à
une entente avec nos transporteurs scolaires prochainement ». Il appert que les
centres de services scolaires ont les mains liées dans ce dossier, puisqu'ils
doivent composer avec un budget fixé par le ministère de l'Éducation et
négocier ensuite avec les transporteurs.
« Afin d'accéder aux demandes des
transporteurs scolaires, notre centre de services scolaire devrait utiliser les
sommes octroyées à la mission et au service aux élèves. Il est hors de question
de réduire les services aux élèves pour répondre aux demandes excédentaires des
transporteurs scolaires », explique monsieur Racette.
Devant ces possibles perturbations lors du
retour en classe et si aucun accord n'est ficelé à la fin du mois d'août, les
parents sont invités dès maintenant à prévoir des solutions alternatives pour
le transport de leur enfant. Donc dans l'éventualité où il n'y aurait pas de
transport scolaire à la rentrée le CSSRS travaille actuellement à mettre en
place des moyens pour rehausser la sécurité autour des écoles et ce afin de
limiter la congestion routière et de maximiser la sécurité.
(Toujours dans l'éventualité où il n'y aurait
pas de transport scolaire à la rentrée.)
Les parents sont également encouragés à
considérer les stratégies qui minimisent le nombre de véhicules autour des
établissements.
À noter que ces négociations concernent
uniquement les transporteurs scolaires, elles n'affectent donc pas le transport
scolaire assuré par le transport en commun avec la Société de transport de
Sherbrooke
Les parents des élèves seront informés de
l'évolution de la situation dans les meilleurs délais.