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  JOURNAL LE HAUT-SAINT-FRANÇOIS / Actualité

Numéro civique mal identifié à certains endroits à Cookshire-Eaton

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Valérie Grondin Par Valérie Grondin
valerie@journalhsf.com
Mercredi le 15 juin 2016

Gaétane Therrien Martel, résidente de la municipalité, s'inquiète du sort réservé à la population rurale de Cookshire-Eaton en cas d'urgence. La citoyenne rapporte que les adresses civiques en campagne ne sont pas bien identifiées, ce qui pourrait être dangereux pour la sécurité des citoyens advenant le cas où ceux-ci auraient recours aux services d'urgence et propose un système d'affichage. Estimant que les résidences sont généralement bien identifiées, à quelques exceptions près, Noël Landry, maire de Cookshire-Eaton, est hésitant à l'idée d'aller de l'avant dans le projet aux frais des contribuables. Mme Therrien Martel propose un système aux entrées des résidences sur le bord de la rue comme la ville d'Ascot Corner a mis en place. Le maire a pour sa part indiqué que le sujet n'a pas encore été rapporté par les citoyens au conseil municipal. Est-ce qu'on lui a en déjà parlé ? « Oui, deux fois, de personne à personne », précise-t-il.

Plusieurs municipalités ont adhéré récemment à l'inscription du numéro civique par l'installation de poteaux uniformes avec bande réfléchissante, le tout implanté en bordure de terrain dans l'emprise de la rue. C'est avant tout une question de sécurité publique, qui semble motiver les municipalités à aller de l'avant dans l'installation de bande réfléchissante. De son côté, le maire Landry laisse entendre qu'il a fait ses devoirs. Il a déjà été de l'avant en ce sens, il y a trois ans, en recueillant toutes les informations nécessaires, en autres à la FQM (Fédération québécoise des municipalités).

Il en a été conclu, à l'époque, non seulement que la plupart des résidences étaient quand même bien identifiées, à l'exclusion de quelques exceptions et que la question est surtout reliée aux coûts, explique M. Landry. Il faut se demander comment en assumer les frais, qui sont de plus de cinquante dollars par adresse, sans augmenter les taxes ou en faire payer la facture à la population, ajoute-t-il. La ville hésite d'émettre un règlement qui obligerait le citoyen à s'afficher, car « quand on met en place ceci, on doit en assumer la dépense », précise M. Landry. La municipalité doit prendre à sa charge l'entière responsabilité, de plus, cela en devient que l'inspecteur municipal aura à jouer le rôle de la police de la ville, déclare-t-il, dans le but d'en faire respecter le règlement. Ayant réalisé une baisse des taxes, M. Landry ne souhaite pas voir d'augmentation, conservant ainsi un budget équilibré pour l'ensemble de ses citoyens.

Le maire Landry mentionne cependant qu'il n'est pas fermé à l'idée et que bien sûr, si les gens démontrent une certaine volonté d'aller de l'avant et viennent rapporter le fait au conseil, il verra le dossier plus concrètement. Le maire spécifie qu'il n'a pas d'objection à toute amélioration. Éric Cloutier, directeur de la sécurité publique de la ville, indique que ce n'est pas toutes les adresses qui sont mal identifiées. Cependant pour les résidences dont c'est le cas, il mentionne: « On a, à l'occasion, couru après l'adresse et ça peut jouer en défaveur pour la personne en cas d'urgence », a-t-il déclaré. Il considère que le système d'affichage par bande fluorescente des autres municipalités qui ont adhéré à ceci est ingénieux. Les poteaux peuvent notamment témoigner d'un danger potentiel qui peut être bien vu par tous les services d'urgence par exemple: « en plus d'indiquer l'adresse, ceux-ci peuvent être munis d'une bande de couleur indiquant du propane ou autre danger », informe-t-il. Pour sa part, M. Cloutier a mentionné le projet au conseil, il y a quelques années, voire deux ou trois ans, il lui a été répondu que « ça coûte trop cher ». Le directeur de la sécurité publique témoigne que jusqu'à maintenant, aucune perte humaine ou aucun grand danger pour la vie ne s'est produit, à sa connaissance, en lien avec une recherche d'adresse par les services d'urgence. Gaétane Therrien Martel, qui habite au cœur de la ville de Cookshire-Eaton, est déterminée à voir le projet au jour. Elle s'est déjà impliquée et a œuvré par le passé dans de tels projets afin de protéger la sécurité des citoyens et c'est avec ferveur et ténacité qu'elle compte bien mener le tout à terme.


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