Le Conseil francophone de la chanson, en collaboration avec Réseau Centre, est fier de présenter la bassiste et chanteuse africaine Manou Gallo. Tout juste débarquée d'une tournée l'ayant menée en Amérique du Sud, Manou Gallo est aujourd'hui accompagnée sur scène par trois musiciens d'exception :Anja Naucler au violoncelle, Virna Nova aux guitares et Fabrice Thompson aux percussions. Sur un beat afro, cette musicienne multi-instrumentiste livre un spectacle sous le sceau du groove et de l'authenticité.
Originaire de Divo, petite ville au Centre Ouest de la Côte d'Ivoire, Manou Gallo est bercée tout au long de son enfance par les rythmes traditionnels Djiboi. Elle se forge au long des années une solide expérience rythmique en tapant sur les tambours parleurs de sa ville natale, suscitant admiration et étonnement. Encore adolescente, elle rejoint le groupe Woya, qui devient célèbre dans toute l'Afrique de l'Ouest. Avec plusieurs tournées en Afrique noire, l'enregistrement de deux disques et un troisième en cours, Manou Gallo développe son propre style de musique, entre l'afro-beat, le funk et la World-Music, un concentré de modernité, de tradition et d'épices personnelles...
En 1992, Michel Debock alors gérant de tournée des Zap Mama, repère Manou au MASA à Abidjan, marché international qui présente les nouveaux talents de la scène artistique africaine. La confiance se tisse entre eux : Manou Gallo se rend à Bruxelles et devient la bassiste du groupe Zap Mama, un groupe avec lequel elle parcourt le monde. En 1999, elle rejoint, pour quelques concerts les Tambours de Brazza, où elle est la seule fille. En 2001, Manou franchit un nouveau pas en créant son propre groupe, le Djiboi, et en se liant l'année suivante à Poney Gross (Zig Zag World) pour son management.
Se basant sur un travail original de recherches à partir de polyrythmies africaines qu'elle fusionne avec le blues, le funk, le groove et le rock, Manou Gallo chante l'Afrique, la Côte d'Ivoire, les villes, les femmes, ses douleurs et ses joies. La petite fille de Divo est devenue femme au tambour et multi-instrumentiste.
Domptant sa pudeur, transgressant les barrières imposées par sa culture, son éducation, ses racines, Manou Gallo a cherché au fond d'elle les ressources nécessaires à l'écriture de ce nouveau spectacle très personnel. Emplie des sons de ses deux « chez elle », Abidjan et Bruxelles, Manou Gallo est portée dans cette création par la joie et la révolte, la colère et la générosité, la douleur et l'espoir. Un spectacle métissé, en formule semi-acoustique, ou, femme parmi les femmes, Manou Gallo est sensuelle et généreuse et chante l'amour qui ne lui fait plus peur.
D'ailleurs, son nouvel album Lowlin sera disponible en exclusivité lors de son passage au Théâtre Centennial, le 11 novembre, au Pavillon des arts et de la culture de Coaticook, le 14 novembre et au P'tit Bonheur de St-Camille le 19 novembre prochain.
