Société Arts & culture Sports Chroniqueurs Concours Annonces Classées

  CHRONIQUEURS / Culturelle

La musique en Estrie sous les projecteurs

 Imprimer   Envoyer 
Sylvie L. Bergeron Par Sylvie L. Bergeron
Jeudi le 2 mars 2023

La Soirée-Gala présentée en février à la salle Alfred-Desrochers pour souligner le 50e anniversaire du Département de musique du Cégep de Sherbrooke est passée un peu sous le radar.  Rappelons qu'il « grésillait », qu'il faisait « frette » et que les Bleu Jeans Bleu se produisaient le même soir au Théâtre Granada, devant une salle comble et comblée. 

Pour rien au monde, je n'aurais manqué cette commémoration que l'on a voulu simple mais évocatrice des années de déploiement de cette discipline dans nos Cantons.  Après les quelques festivités qui ont entouré, en 2019, les 50 ans d'existence des Cégeps au Québec, avec deux millions de diplômés, cet événement tout en musique est venu marquer un pan de notre histoire.  Si bien que notre institution collégiale estrienne s'en trouve enrichie d'autant qu'elle s'est dotée au printemps 2020 d'une Politique culturelle qui « reconnait l'apport considérable des programmes d'études liés au domaine artistique comme de formidables vecteurs de la communauté... »

Le foisonnement de la musique chez nous n'est plus à démontrer.  Au même titre que les sports, ce secteur rayonne hors les murs, partout au Québec.  Avec raison, puisqu'il s'agit d'une tradition bien ancrée chez les Anglophones dès la fondation de la bourgade de Sherbrooke en 1802.  Comme point d'ancrage, on ne peut demander mieux, surtout si l'on considère que la musique en Estrie s'enseigne maintenant à tous les niveaux académiques, du primaire au doctorat. 

Ce choix d'offrir des options en musique a fait ses preuves.  Mentionnons, par exemple, le nombre significatif de musicien.nes diplômé.es sur nos scènes locales, régionales et nationales; nommons aussi la multiplication et la diversité des professions dans le domaine, du technicien sonorisateur au chef d'orchestre; puis la qualité des nombreuses productions professionnelles : spectacles, albums, trames sonores, vidéoclips, courts, moyens et longs métrages. 

Malgré les moments difficiles que ces artistes et artisans ont dû traverser pendant les longs mois de la pandémie, on peut les applaudir, car ils et elles ont relevé des défis appréciables. 

Talentueux, doués, parfois géniaux mais surtout généreux, les Valaire, Vincent Vallières, Fanny Bloom, Jérôme Beaulieu, Olivier Brousseau, Sandy Grenier, David Élias, Fannie Gaudette, Jonathan Guillaume Boudreau, Mathieu Désy, Jonathan Turgeon, Marianne Chapdelaine, Félix Ste-marie, Élie Gagné... ont tous été accompagnés par des professeurs émérites et méritoires.  Les Laurette Brunelle, Thérèse Lupien, France Dupuis, René Béchard, Pierre Blais, Jean Gervais, Gilles Anctil, entre autres, sont remplacés aujourd'hui par une nouvelle cohorte de jeunes enseignants tout aussi passionnés : Michèle Gagné, Annam Nguyen, Sylvain Daigneault, Thiago Ferté, Guillaume Gilbert, Tristan Longval... Leur leg se mesure désormais à la satisfaction croissante du public.

Il est vrai que les salles de spectacles, les événements, les concours, les subventions, les galas et autres opportunités favorisent la reconnaissance de ce secteur divertissant et lucratif.  Compte tenu d'ailleurs de ses bienfaits au mieux-être en société et de ses retombées, à la fois culturelles, économiques et touristiques, j'ose cette question : pourquoi ne pas inscrire la musique comme vecteur identitaire de la ville, voire de la région qui regorge de festivals parmi les plus prestigieux au pays ?  Facile ici de penser au Festival Orford, au Camp musical d'Asbestos, au Festival de Piopolis, au Festival des Traditions du monde, à la Fête des vendanges, aux Concerts de la cité, au Sherblues & Folk, au Shazamfest, au Festival de jazz de Sutton, aux Concerts de la Chapelle et de la Belle chapelle, qui font notre renommée.   

Si je pousse plus haut ma note et plus loin ma réflexion, je suis d'avis que nous pourrions nous doter d'une marque de commerce musicale.  Elle viendrait sans doute générer de l'attractivité et de la rétention chez nous, autant pour les visiteurs, les travailleurs que les citoyens. 

En somme, mon désir est grand d'Écouter, d'Entendre, de Dire, d'Écrire, de Lire et de Vivre pleinement l'Estrie !   Bonne semaine de relâche et de lecture.  


  A LIRE AUSSI ...

Quatre policiers de Sherbrooke agressés pendant le weekend

Lundi le 12 février 2024
Quatre policiers de Sherbrooke agressés pendant le weekend
Quoi faire pendant la semaine de relâche en Estrie

Jeudi le 29 février 2024
Quoi faire pendant la semaine de relâche en Estrie
Santé mentale : nouvelles équipes mixtes d'interventions en Estrie

Lundi le 29 janvier 2024
Santé mentale : nouvelles équipes mixtes d'interventions en Estrie
NOS RECOMMANDATIONS
Un premier restaurant Wendy’s ouvrira à Sherbrooke

Vendredi le 22 mars 2024
Un premier restaurant Wendy’s ouvrira à Sherbrooke
Quoi faire ce weekend en Estrie

Jeudi le 21 mars 2024
Quoi faire ce weekend en Estrie
Incendie criminel sur la 3e avenue à Sherbrooke

Jeudi le 21 mars 2024
Incendie criminel sur la 3e avenue à Sherbrooke
PLUS... | CONSULTEZ LA SECTION COMPLÈTE...

 
Jasons Théââââââtre
Jeudi, 21 mars 2024
Étiquette décontractée

inscription infolettre 600
4 adolescents se barricadent au Centre de réadaptation Val-du-Lac de Sherbrooke Par Daniel Campeau Mercredi, 20 mars 2024
4 adolescents se barricadent au Centre de réadaptation Val-du-Lac de Sherbrooke
Incendie criminel sur la 3e avenue à Sherbrooke Par Daniel Campeau Jeudi, 21 mars 2024
Incendie criminel sur la 3e avenue à Sherbrooke
Les mystères du cerveau expliqués par le Dr David Fortin Par Julie Meese Mercredi, 20 mars 2024
Les mystères du cerveau expliqués par le Dr David Fortin
ACHETEZ EstriePlus.com
bannières | concours | répertoire web | publireportage | texte de référencement | site web | vidéos | chroniqueur vedette
2024 © EstriePlus.com, tous droits réservés | Contactez-nous