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  CHRONIQUEURS / La petite vie de Josie

Quand t’es due, t’es due!


29 novembre 2011
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Est-ce que ça vous est déjà arrivé de vous dire que ce qui est arrivé devait arriver... c'était l'évidence même... Même si c'était désagréable, ça ne pouvait se passer autrement.

Moi, ça m'est arrivé jeudi après-midi dernier.

En fait, l'histoire a plutôt commencé dans la nuit de mercredi à jeudi.

Ça fait quatre mois que je suis avec mon copain. On a encore beaucoup de choses à apprendre l'un sur l'autre. Moi, le détail que j'avais évité de lui communiquer jusqu'ici, c'est que je parle la nuit. Pour vrai, je fais souvent des petits cris en m'endormant et il m'arrive de parler la nuit. Mon chum l'a appris d'une drôle de façon aux petites heures jeudi alors que je rêvais qu'en plein jogging, tard le soir, je devais traverser une maison sur mon parcours et dans cette maison, je suis arrivée face à face avec un voleur... Je criais : « Un voleur! », « Un voleur! », sans arrêt, complètement paniquée, mais comme il est impossible de crier véritablement dans un rêve (vous essaierez), ce n'était pas chic. Agitée, la voix cassée, mon homme a réalisé que ça n'allait pas et m'a réveillée... Mais quand j'ai réalisé ce qui venait de se passer, j'étais morte de rire... lui, moins...

Le jeudi matin, je me rends au bureau. Il est 4 h 15 du matin. J'ai mal dormi! C'est l'évidence. Ce qui est évident aussi, c'est que je ne suis pas la seule. Il y a quelque chose dans l'air. La matinée est difficile. À 11 h, quand je quitte, c'est clair que je ne m'ennuierai pas de la moitié des collègues... vous voyez le genre! Pourtant, je les aime bien mes camarades de bureau. Là, rien ne va... pour plusieurs raisons. La vie s'acharne.

J'arrive à la maison, le manteau à peine enlevé, les pompiers m'avisent qu'un feu ravage la maison d'une petite famille qui compte cinq enfants dans l'est de Sherbrooke. Mon cauchemar se poursuit. Sauf que dans mes nouvelles résolutions, je suis plus raisonnable et je fais des choix. Je décide donc de déléguer une collègue à ma place. Moi, je dois dormir. Je dîne rapidement, je mets mon chum à la porte parce qu'il semble vouloir rester tout l'après-midi et me couche sur le divan. Cependant, mon sommeil est entrecoupé des pompiers qui me tiennent quand même au courant de leurs allées et venues. Ce n'est pas parfait. Je commence à souffrir d'impatience puisque je sais que la prochaine nuit sera courte. Je dois donc dormir. Allez!

Ça doit faire un bon 20 minutes que c'est le calme plat. Je m'étais endormie quand on sonne à la porte. « Grrrrr! Non mais.... » Je n'ouvre pas. Ça sonne une deuxième fois. Je n'ouvre pas. Les possibilités que je veuille voir la personne qui se trouve dans le portique de mon immeuble à condos sont minces : un vendeur, un assureur, la voisine qui a oublié ses clés... inintéressant!  

Ça arrête de sonner, mais j'entends quelqu'un entrer dans l'immeuble... Alors dans ma tête, je confirme la thèse de la voisine qui a oublié ses clés. Je me dis donc qu'heureusement pour elle, un voisin beaucoup plus charmant lui a ouvert la porte...

À ce même moment, on cogne à la porte de mon condo. « Ha non! Elle est tenace cette voisine. » Je continue de croire à la voisine puisque personne ne peut entrer dans l'immeuble si on ne lui ouvre pas. Il faut avoir les clés. En plus, elle cogne en me jouant la traditionnelle chanson de cognage! Savez : toc (petit silence) toc toc toc (rapide) et (petit silence) toc (petit silence) toc toc (rapide)...  Sympathique, mais je ne veux voir personne. Elle cogne à nouveau et prend la poignée et essaie d'entrer. « Là, elle dépasse les limites », que je me dis. Je me lève d'un pas décidé vers la porte...  « Ça va faire. Je vais lui régler son cas. Qu'est-ce qu'elle peut bien vouloir? ».

Au même moment, BANG!  Mon cadre de porte vole en éclats. Tout arrache, il y a des éclats de bois partout,  ma porte, dont le loquet est pourtant encore barré, est ouverte. Y'a de la cochonnerie partout sur le plancher et un homme 35-40 ans, de race blanche, mais le teint foncé, yeux foncés, sourcils foncés, 5,7``, 150 livres, tuque noire, manteau noir, sac à dos noir, bottes noires, jeans, entre. Vous imaginez ma surprise... Ce n'était pas la voisine. C'était un homme, que je ne connaissais pas, à l'air méchant, qui voulait s'introduire chez moi. Nous voilà face à face...  Mais je pense qu'il est un peu surpris, mais il le cache bien. Tout ce qu'il trouve à faire, c'est de s'avancer vers moi, me faire un gros BOOO! en plein visage avant de se sauver.  Comme si on était un 31 octobre. Il est presque un mois trop tard. Je n'y comprends rien. Sauf qu'avant même que j'aie le temps de poser des questions, il a déjà fait demi-tour et court vers la sortie. Je le suis de loin et constate qu'il a pris la fuite en direction nord.

C'est à ce moment que je me mets à paniquer. En voulait-il à moi, personnellement, allait-il revenir, venait-il voler? Je voudrais comprendre. Je tremble comme une feuille. Je pleure. Je veux juste voir quelqu'un... J'appelle la voisine contre qui je viens de pester sans raison. Pas là. Mon chum qui n'est habituellement qu'à 5 minutes de la maison se trouve maintenant à une heure et demie en plein rendez-vous d'affaires. Mon père, vite. Retraité qui trouve parfois les après-midis longs, il répond. J'ai juste le temps de lui dire que je viens de vivre une expérience traumatisante qu'il roule déjà vers chez moi, mais il y a quand même un gros 20 minutes qui nous sépare.

Maintenant, j'appelle la police ou non? Après tout, il ne m'a rien fait. Est-ce qu'ils vont me croire? Est-ce que j'ai le goût qu'ils le retrouvent pour qu'il sache que c'est moi qui viens de le faire coffrer et qu'il revienne à sa sortie? Non. J'attends un peu, mais finalement, la raison me gagne et j'appelle. Je n'ai pas fini de formuler ma plainte que trois véhicules de police passent devant la maison à la recherche du méchant. À peine 5 minutes, ils ont un suspect qu'ils relâchent puisqu'il est un peu trop jeune, mais je sens qu'ils prennent ça au sérieux. Un premier vient voir si je vais bien, il repart à la recherche et un deuxième vient plus tard pour la déposition. De super types!  Mon père est là, mes voisins aussi, mon chum est en route, on réparera la porte, j'irai voir James Blunt en soirée... Je suis en sécurité...

Mais, quand même, je revois la scène dans ma tête : le cauchemar plutôt prémonitoire la nuit précédente, le matin à oublier que je croyais la pire chose de ma journée, le feu auquel j'aurais dû être, mais auquel j'ai délégué une collègue, mon chum qui aurait pu rester à la maison, mais que j'ai chassé, et le fait que je m'obstine à ne pas aller ouvrir... ça devait visiblement se passer.  Il n'y avait aucun autre scénario possible. Je suis obligée de dire que quand t'es due, t'es due! Sinon, comment expliquez-vous que ça me soit arrivé alors que je n'avais vraiment rien demandé.


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