Les candidats à la mairie de la Ville de Sherbrooke auront une occasion en or de présenter leurs points de vue et d'échanger avec les citoyens sur les grands dossiers environnementaux locaux ce soir.
Organisé conjointement par RÉSEAU environnement - Région de l'Estrie et le Conseil régional de l'environnement de l'Estrie, ce premier panel public pour les cinq candidats à la mairie sur le développement durable se tiendra ce soir à 19 h au Musée de la nature et des sciences, au 225, rue Frontenac à Sherbrooke.
Les thématiques abordées toucheront les dossiers de la gouvernance, de la gestion des matières résiduelles, du transport durable, de la qualité de l'eau ainsi que des aires écologiques. « Nous souhaitons que les candidats nous expliquent leur vision, qu'ils se positionnent, qu'ils prennent des engagements clairs afin que Sherbrooke conserve non seulement ses acquis, mais devienne LA référence québécoise en matière d'environnement et de développement durable », d'ajouter M. Michel Montpetit, qui a contribué à l'organisation de l'événement à titre personnel.
D'une durée totale de trois heures, une bonne partie du panel sera consacrée aux interventions du public. « Nous désirons que les citoyens s'expriment. Sherbrooke a déjà de belles réalisations à son actif, mais dans le domaine de la qualité de vie et de l'environnement, il y a toujours place à amélioration », de renchérir M. François Poulin.
Les portes du Musée ouvriront à 18 h. « Nous conseillons aux gens d'arriver tôt. C'est un sujet d'actualité et les places sont limitées », de conclure M. François Poulin.
Réseau Environnement et le Conseil régional de l'environnement de l'Estrie (CREE),veulent des engagements concrets des aspirants au siège de Jean Perrault dans les grands dossiers environnementaux de l'heure.
« Nous avons bien l'intention de demander aux candidats à la mairie de prendre des engagements sérieux et crédibles dans plusieurs dossiers cruciaux pour l'avenir de la ville et de la région », indique Roger Riendeau, directeur général du CREE. Les dossiers de l'eau, de la gestion des matières résiduelles, du transport durable ainsi que des aires protégées ou encore celui de la gouvernance nous apparaissent déterminants pour la qualité de vie et la protection de l'environnement dans les prochaines années. »
De plus, on aimerait bien savoir comment le futur maire entend prendre position devant la loi provinciale sur le développement durable (loi 118, 2006) qui aura des répercussions importantes dans les municipalités au cours des prochaines années. Rappelons que la stratégie d'application de cette loi concerne d'abord l'administration publique et vise en premier lieu les ministères, organismes et entreprises du gouvernement. Ce document législatif s'appliquera éventuellement aux organismes municipaux, aux établissements d'enseignement, de santé et de services sociaux notamment, dans le but de l'amélioration de la qualité de vie des Québécois.
Les gaz à effet de serre sont également une problématique importante à Sherbrooke. « Comment peut-on améliorer la situation sachant que nous avons connu plusieurs épisodes de smog en région au cours des dernières années ? Quelles sont les intentions des quatre candidats à ce chapitre ? », questionnent les deux organismes.
Par ailleurs, on veut savoir comment on entend poursuivre la gestion environnementale interne à la ville notamment au chapitre de la conformité réglementaire. Enfin de conclure le directeur du CREE, « pourquoi Sherbrooke n'aspirerait-elle pas à devenir le leader québécois voire canadien en gestion de l'environnement et en application des principes du développement durable ? »
Source : François Poulin, président, RÉSEAU environnement - Région de l'Estrie
Julie Blouin, CREE