Après avoir entendu les observations de l'Employeur et du Syndicat sur la légalité de la grève annoncée pour le 13 novembre prochain, le Conseil des services essentiels déclare illégal ce moyen de pression.
Après avoir délibéré durant plusieurs heures, le Conseil a rendu cette décision hier en fin d'après-midi. Il conclut que l'avis de grève, tel que stipulé par le Syndicat des cols bleus de la Ville de Sherbrooke, ne répond pas aux dispositions du Code du travail. Pour le moment, il a été impossible de connaître les raisons de cette décision, mais l'organisme devrait faire connaître les motifs de sa décision dans les prochains jours.
La grève à intensité variable de 30 jours qui devait commencer samedi est donc écartée pour le moment à Sherbrooke. Même si hier soir, le représentant syndical laissait entendre que les cols bleus pourraient opter pour une grève générale, ce ne sera pas à court terme puisque le syndicat doit formuler un nouvel avis de grève et doit respecter un délai de sept jours ouvrables avant de la déclencher.
Rappelons que parmi les moyens de pression envisagés lors de cette grève rotative, les cols bleus avaient planifié de fermer les arénas un à la fois pendant une semaine et de ne pas amasser les déchets sur le territoire de l'ancien Sherbrooke.
La Ville se réjouit de la décision du Conseil des services essentiels et déplore l'attitude du syndicat des clos bleus dans les présentes négociations.